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   .. / 5-histoire contemporaine (1789-1946)
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Versailles: convocation des Etats généraux


illustre:
Versailles - hotel des menus plaisirs - emplacement de la salle des Etats Generaux de 1789

Cet hôtel fut élevé par Louis XV vers 1745, afin d’abriter les ateliers de décors et le matériel des jeux liés aux réjouissances du roi et de la cour appelés « Menus-Plaisirs ». On y entreposera notamment des accessoires de sport (notamment pour le jeu de paume), des décors de théâtre, des instruments de musique… On y trouve également des ateliers pour les maquettes, costumes, peintures et autres sculptures. En 1759, l’hôtel renferme aussi un cabinet de physique installé par l’abbé Nollet pour l’instruction des enfants de France, à commencer par le futur Louis XVI.

L’ensemble architectural s’articule alors autour de deux cours situées à des niveaux différents. La cour basse ouvre sur le 22 avenue de Paris, tandis la cour haute se situe au niveau du n° 19 rue des États Généraux.

C’est à l’emplacement de cette dernière cour qu’une salle provisoire accueillit une assemblée des notables en 1787, puis fin 1788.

Celle-ci sera considérablement agrandie par Pierre-Adrien Pâris, alors architecte du roi, afin que celle-ci puisse accueillir les 1 200 députés convoqués pour les Etats Généraux dont la séance inaugurale s’ouvre le 5 mai 1789 en présence du roi. Cette immense salle « démontable » à la décoration luxueuse occupera alors la totalité de la superficie de la cour haute.

À l’intérieur, le souverain est alors installé sous un baldaquin, situé devant l’escalier couvert qui assure actuellement la communication entre les deux cours. Les trois ordres sont assis séparément dans les gradins disposés en fer à cheval, tandis de hautes tribunes accueillent le public.

Conçue à l’origine avec une acoustique défectueuse, celle-ci connaîtra dans les deux mois suivant, un réaménagement intérieur qui permettra aux orateurs de mieux se faire entendre et de gérer les débats avec plus d’efficacité. Les bâtiments actuels étant occupés à l’époque par des bureaux et des salles de réunion, destinés aux travaux de l’assemblée.

C’est dans cette salle qu’on vota l’abolition des privilèges dans la nuit du 4 aout 1789 et la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, le 23 août 1789.

L’année suivante, les lieux servent aux réunions des assemblées électorales destinées à la désignation des nouvelles administrations. L’assemblée départementale de la Seine-et-Oise y tient notamment quelques séances.

L’hôtel des Menus Plaisirs voit notamment l’élection de Maximilien Robespierre comme président du tribunal du district. Les juges du tribunal criminel s’y installent en 1792, en attendant que l’ancien bailliage soit transformé en maison de justice.

Par la suite, l’hôtel sert de magasin de vivres pour l’armée, bien que de nombreux accessoires de théâtre soient encore conservés dans les réserves, ce qui attise d’ailleurs la convoitise de directeurs de salles parisiennes qui y viennent régulièrement se servir…

Transformé en caserne pour les volontaires des corps de gendarmerie, il devient un centre de distribution de pain pour les troupes avant d’être finalement vendu à un certain sieur Dubusc en 1800. Cependant, le préfet obtient l’annulation de la vente un an plus tard, mais déjà le mal est fait : entre temps, l’acheteur a malheureusement déjà fait démolir une grande partie des locaux historiques dont la fameuse salle des États Généraux…

L’hôtel deviendra alors une caserne de cavalerie, puis sera abandonné pendant plus d’un siècle jusqu’à ce que la ville de Versailles y installe ses services techniques en 1942. L’État fera restaurer ces lieux (classés depuis 1927) dans le cadre des célébrations du bicentenaire de la Révolution en 1989.

Depuis 1996, l’hôtel abrite désormais le Centre de musique baroque de Versailles.
1789-07-menus plaisirs (E) (Atlas)
illustre:
Versailles - hotel des menus plaisirs - emplacement de la salle des Etats Generaux de 1789

Cet hôtel fut élevé par Louis XV vers 1745, af ...

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France: Abolition des privilèges par l'assemblée nationale. constituante


Dans la nuit du 4 août 1789, les députés de l'Assemblée nationale constituante, dans un bel élan d'unanimité, proclament l'abolition des droits féodaux et de divers privilèges. Ce moment de grande ferveur nationale s'inscrit parmi les grands événements mythiques de la Révolution française.
1789-08-04-privileges (E)
Dans la nuit du 4 août 1789, les députés de l'Assemblée nationale constituante, dans un bel élan d'unanimité, proclament l'abolition des dr ...

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France: Proclamation de la liberté de la presse


La liberté de la presse est l'un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques qui repose sur la liberté d'opinion, la liberté mentale et d'expression.

Ainsi, l'article 11 de la Déclaration française des droits de l'homme et du citoyen de 1789 dispose : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. » L'article 19 de Déclaration universelle des droits de l'homme aussi dispose la protection de la liberté de la presse.
1789-08-24-liberte presse (E)
La liberté de la presse est l'un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques qui repose sur la liberté d'opinion, la liberté mentale et ...

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France: Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen


La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 (DDHC) est un texte fondamental de la Révolution française, qui énonce un ensemble de droits naturels individuels et les conditions de leur mise en œuvre. Ses derniers articles sont adoptés le 26 août 1789A 1.

La Déclaration est un des trois textes visés par le préambule de la Constitution française du 4 octobre 1958. Sa valeur constitutionnelle est reconnue par le Conseil constitutionnel français depuis 19711. Ses dispositions font donc partie du droit positif français, et se placent au plus haut niveau de la hiérarchie des normes en France.
1789-08-26-declaration (E)
La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 (DDHC) est un texte fondamental de la Révolution française, qui énonce un ensemble de d ...

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Marche des femmes sur Versailles, retour du Roi à Paris


la journée du 5 octobre débuta par un rassemblement sur la place de grève, devant l'Hôtel de Ville de Paris, pour interpeller la Commune de Paris, notamment sur une disette de pain qui touchait Paris. L’Hôtel de Ville fut d’ailleurs envahi jusqu’à l’arrivée de la garde nationale parisienne, menée par La Fayette. Puis un appel fut lancé afin de faire part de ces revendications directement auprès du Roi et de l'Assemblée constituante. C’est ainsi qu’une foule, de plusieurs milliers de personnes, majoritairement composée de femmes, se mit en marche vers Versailles. Elles furent suivies par d'autres groupes armés, puis plusieurs heures plus tard, par 15 000 à 20 000 hommes de la milice nationale.

le 6 octobre, à l'aube, le château est envahi par un groupe plus revendicatif. La Fayette, en retard, est incapable d'empêcher son invasion meurtrière (deux gardes chargés de la protection des appartements de la reine Marie-Antoinette, principalement visée par l’invasion du palais).
En fin de matinée, le roi et sa famille quittent Versailles pour Paris, escortés par la Foule. La famille royale sera désormais installée au Palais des Tuileries. L'Assemblée constituante y sera appelée quelques jours plus tard, le 19 octobre.

Ces journées ont pour conséquence immédiate le déplacement du centre politique de la France de Versailles à Paris. Elles ont aussi été marquée par la ratification de la Déclaration des droits de l’Homme et le principe de la Constitution par le Roi. À plus long terme, elles ont contribué à consacrer une certaine volonté populaire dans la Révolution tandis que pour d’autres commentateurs ces journées annoncent la Terreur. Quoi qu’il en soit, elle marque un nouveau pas dans l’affaiblissement du pouvoir royal.
1789-10-05-femmes versailles (E)
la journée du 5 octobre débuta par un rassemblement sur la place de grève, devant l'Hôtel de Ville de Paris, pour interpeller la Commune de Paris, notamm ...

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le roi Louis XVI est ramené à Paris et est installé au palais des Tuileries


le 6 octobre, à l'aube, le château est envahi par un groupe plus revendicatif. La Fayette, en retard, est incapable d'empêcher son invasion meurtrière (deux gardes chargés de la protection des appartements de la reine Marie-Antoinette, principalement visée par l’invasion du palais). En fin de matinée, le roi et sa famille quittent Versailles pour Paris, escortés par la Foule. La famille royale sera désormais installée au Palais des Tuileries. L'Assemblée constituante y sera appelée quelques jours plus tard, le 19 octobre.

Ces journées ont pour conséquence immédiate le déplacement du centre politique de la France de Versailles à Paris. Elles ont aussi été marquée par la ratification de la Déclaration des droits de l’Homme et le principe de la Constitution par le Roi. À plus long terme, elles ont contribué à consacrer une certaine volonté populaire dans la Révolution tandis que pour d’autres commentateurs ces journées annoncent la Terreur3. Quoi qu’il en soit, elle marque un nouveau pas dans l’affaiblissement du pouvoir royal.
1789-10-06-louis 16 tuileries (E)
le 6 octobre, à l'aube, le château est envahi par un groupe plus revendicatif. La Fayette, en retard, est incapable d'empêcher son invasion meurtrière (de ...

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En France, création de l'assignat, lettre de change gagée sur les biens nationaux, portant intérêt à 5%


L′assignat était une monnaie fiduciaire mise en place sous la Révolution française.

Après le système de Law (1716-1720), l'assignat est la seconde expérience de monnaie fiduciaire en France au xviiie siècle : les deux se soldèrent par un échec retentissant.

À l'origine, il s'agissait d'un titre d'emprunt émis par le Trésor en 1789, dont la valeur est gagée sur les biens nationaux par assignation. Les assignats deviennent une monnaie de circulation et d'échange en 1791, et les assemblées révolutionnaires multiplient les émissions, qui entraînent une forte inflation. Le cours légal des assignats est supprimé en 1797.
1789-12-19-assignat (E)
L′assignat était une monnaie fiduciaire mise en place sous la Révolution française.

Après le système de Law (1716-1720), l'assigna ...

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Creation des départements français


Les départements sont créés par décret du 22 décembre 1789 pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jugées à la fois impropres à la bonne maîtrise du territoire national par le pouvoir central et profondément injustes relativement à leur représentation auprès de ce même pouvoir central parce que trop inégales en importance, mais aussi afin de rationaliser l'organisation du territoire en une entité administrative unique en lieu et place des diverses divisions du royaume, extrêmement différentes par leur taille, se chevauchant les unes les autres et s'enchevêtrant par de multiples enclaves et dessins tortueux. Le nombre exact des départements et leurs limites furent fixés dans des décrets du 15 janvier et du 16 février 1790,
1789-12-22-departements (E)
Les départements sont créés par décret du 22 décembre 1789 pris par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France jug ...

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Création des départements français


1790-01-15-departements-1791 (E)
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Revolution Francaise: Suppression de la noblesse


Le 19 juin 1790 la noblesse et les titres de noblesse sont abolis par décret de l'assemblée nationale: c'est l'abolition de tous les privilèges.

Durant la Révolution française, une partie de la noblesse prit le chemin de l'émigration et constitua une large part de l'armée des émigrés pendant que d'autres tentèrent de résister aux révolutionnaires aux côtés de mouvements de chouannerie sur le sol français. Par ailleurs, un certain nombre de nobles périrent sur l'échafaud.

La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 le précise solennellement dans son 1er article:" Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune." Texte fondamental qui sera repris notamment par la Déclaration Universelle des Droits de l'homme adoptée par les Nations Unies en 1948, qui précise :" Tous les êtres humains naissent égaux en dignité et en droits."
1790-06-19-noblesse (E)
Le 19 juin 1790 la noblesse et les titres de noblesse sont abolis par décret de l'assemblée nationale: c'est l'abolition de tous les privilèges.

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Revolution Francaise: Le Clergé doit prêter serment


La Constitution civile du clergé est un décret adopté en France par l'Assemblée nationale constituante le 12 juillet 1790. Sanctionnée par Louis XVI le 24 août 1790, elle devient la loi des 12 juillet et 24 août 1790. Elle réorganise le clergé séculier français, et provoque la division de celui-ci en clergé constitutionnel et clergé réfractaire.
Le serment que doivent prêter les prêtres et évêques les oblige à maintenir la nouvelle organisation du clergé. Pour les deux cent cinquante officiers ecclésiastiques membres de l'assemblée, le serment doit être prêté dans les huit jours, soit le 4 janvier 1791 au plus tard. À la suite de l'abbé Grégoire, cent cinq députés prêtent serment à la barre. Enfin, le 4 janvier 1791, malgré la pression des tribunes, quatre seulement jurent. En tenant compte des rétractations, ce sont quatre-vingt-dix-neuf députés ecclésiastiques qui prêtent le serment

Malgré les nombreuses rétractations de prêtres assermentés au sein de l'Église de France, une situation de schisme divise le clergé en prêtres constitutionnels, désignés comme « intrus », et prêtres insermentés, désignés comme « réfractaires ». La rupture entre la Révolution et l'Église catholique semble inévitable19.

Par souci d'apaisement, et en application de la liberté religieuse affirmée par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, sur proposition de Talleyrand et Sieyès, l'Assemblée constituante vote le 7 mai 1791 un décret qui donne le droit aux prêtres insermentés de célébrer la messe dans les églises constitutionnelles. Les catholiques qui refusent la nouvelle église ont la possibilité de louer des édifices pour le culte20.

On appelle insermentés les prêtres qui refusent de prêter serment à la Constitution civile du clergé. La quasi-totalité des évêques (sauf cinq) et une grosse moitié des curés seront des prêtres réfractaires.
1790-11-27-clerge (E)
La Constitution civile du clergé est un décret adopté en France par l'Assemblée nationale constituante le 12 juillet 1790. Sanctionnée par Louis ...

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France: Fuite du roi à Varenne


Le principe de l'évasion consistait à se faire passer pour l'équipage de la baronne de Korff, veuve d'un colonel russe qui se rend à Francfort avec deux enfants, une femme, un valet de chambre et trois domestiques. Une berline fut spécifiquement commandée (infra).

Le trajet, choisi par Louis XVI pour se rendre à Montmédy, empruntait la route de Châlons-sur-Marne. À Pont-de-Somme-Vesle un premier détachement de 40 hussards de Lauzun, aux ordres du duc de Choiseul suivrait l'équipée jusqu'à Sainte-Menehould où un détachement du régiment Royal Dragons escorterait directement la berline : à Clermont-en-Argonne, un escadron du régiment des Dragons de Monsieur aux ordres du comte Damas rejoindrait la berline. À la sortie de Varennes, un escadron de hussards de Lauzun bloquerait durant vingt-heures les éventuels poursuivants : le poste de Dun-sur-Meuse serait gardé par un escadron des hussards de Lauzun et le régiment de Royal Allemand cantonnerait à Stenay. Le roi pourrait gagner ainsi la place forte de Montmédy où l'attendrait le marquis de Bouillé.

En réalité, rien ne va se passer ainsi. Selon de nombreux passionnés de cet événement, comme Napoléon Bonaparte (dont un courrier sur le sujet a été exhumé des archives par l'historien André Castelot), le grand responsable de cet échec est le duc de Choiseul. Ce dernier n'a pas, d'une part, respecté les directives de Bouillé, mais il s'est même permis de désorganiser le plan initial. Ainsi, il a autorisé des officiers (qui attendaient un « trésor » à escorter) à quitter leur poste, en raison du retard du cortège royal. Pour ce faire, il a confié ces instructions au coiffeur de la reine, Léonard, qui les appliqua avec trop de zèle. Sans cela, toujours selon le mot de Napoléon, la face du monde aurait été changée.

À la suite de cette désorganisation et des nombreux retards, les hommes de La Fayette, à la poursuite du convoi, n'auraient pas rencontré Jean-Baptiste Drouet, maître de poste de Sainte-Menehould. Ce dernier s'est souvenu avoir vu, une heure avant, une berline correspondant à la description. Il s'est souvenu qu'elle se dirigeait vers Varennes. Aussitôt, il prit l'initiative de s'y rendre afin d'arrêter le convoi, avec l'aide des autorités locales qu'il avait convaincues de faire contrôler scrupuleusement les passeports. Bloqué une partie de la nuit, le roi refusa que la force fût employée (des hussards et une partie de la population étaient prêts à couvrir son départ). Louis XVI attendait, en vain, le renfort de Bouillé, qui aurait dû arriver. Pendant ce temps, les habitants de Varennes et de nombreuses personnes, venues des environs, alertés par le tocsin, se sont massés à Varennes pour voir le roi.

Grâce à cette situation tendue, l'aide de camp de La Fayette, Romeuf (autre homme clef de cette arrestation) eut le temps d'arriver, muni d'un décret de l'Assemblée ordonnant l'arrestation de la famille royale. Possédant la légitimité de la garde nationale et de l'Assemblée, il prit l'ascendant. Seulement, voyant qu'il jouait la montre avec Louis XVI, au lieu d'organiser sans tarder le retour du roi à Paris, son adjoint « patriote », quelques autorités locales ont alors forcé la volonté de Louis XVI. À ce moment, environ 10 000 personnes s'étaient agglutinées à Varennes. Certains scandèrent « À Paris ! À Paris ! » « Vive la nation ! », ce qui exacerba les tensions. Romeuf sera arrêté le 23 juin suivant pour qu'il s'explique sur son rôle. Il sera relâché et deviendra général et baron d'Empire. Son nom est gravé sur l'Arc de triomphe de l'Étoile.
1791-06-20-fuite (E)
Le principe de l'évasion consistait à se faire passer pour l'équipage de la baronne de Korff, veuve d'un colonel russe qui se rend à Francfort avec deux ...

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Arrestation de Louis XVI à Varennes


Le principe de l'évasion consistait à se faire passer pour l'équipage de la baronne de Korff, veuve d'un colonel russe qui se rend à Francfort avec deux enfants, une femme, un valet de chambre et trois domestiques. Une berline fut spécifiquement commandée (infra).

Le trajet, choisi par Louis XVI pour se rendre à Montmédy, empruntait la route de Châlons-sur-Marne. À Pont-de-Somme-Vesle un premier détachement de 40 hussards de Lauzun, aux ordres du duc de Choiseul suivrait l'équipée jusqu'à Sainte-Menehould où un détachement du régiment Royal Dragons escorterait directement la berline : à Clermont-en-Argonne, un escadron du régiment des Dragons de Monsieur aux ordres du comte Damas rejoindrait la berline. À la sortie de Varennes, un escadron de hussards de Lauzun bloquerait durant vingt-heures les éventuels poursuivants : le poste de Dun-sur-Meuse serait gardé par un escadron des hussards de Lauzun et le régiment de Royal Allemand cantonnerait à Stenay. Le roi pourrait gagner ainsi la place forte de Montmédy où l'attendrait le marquis de Bouillé.

En réalité, rien ne va se passer ainsi. Selon de nombreux passionnés de cet événement, comme Napoléon Bonaparte (dont un courrier sur le sujet a été exhumé des archives par l'historien André Castelot), le grand responsable de cet échec est le duc de Choiseul. Ce dernier n'a pas, d'une part, respecté les directives de Bouillé, mais il s'est même permis de désorganiser le plan initial. Ainsi, il a autorisé des officiers (qui attendaient un « trésor » à escorter) à quitter leur poste, en raison du retard du cortège royal. Pour ce faire, il a confié ces instructions au coiffeur de la reine, Léonard, qui les appliqua avec trop de zèle. Sans cela, toujours selon le mot de Napoléon, la face du monde aurait été changée.

À la suite de cette désorganisation et des nombreux retards, les hommes de La Fayette, à la poursuite du convoi, n'auraient pas rencontré Jean-Baptiste Drouet, maître de poste de Sainte-Menehould. Ce dernier s'est souvenu avoir vu, une heure avant, une berline correspondant à la description. Il s'est souvenu qu'elle se dirigeait vers Varennes. Aussitôt, il prit l'initiative de s'y rendre afin d'arrêter le convoi, avec l'aide des autorités locales qu'il avait convaincues de faire contrôler scrupuleusement les passeports. Bloqué une partie de la nuit, le roi refusa que la force fût employée (des hussards et une partie de la population étaient prêts à couvrir son départ). Louis XVI attendait, en vain, le renfort de Bouillé, qui aurait dû arriver. Pendant ce temps, les habitants de Varennes et de nombreuses personnes, venues des environs, alertés par le tocsin, se sont massés à Varennes pour voir le roi.

Grâce à cette situation tendue, l'aide de camp de La Fayette, Romeuf (autre homme clef de cette arrestation) eut le temps d'arriver, muni d'un décret de l'Assemblée ordonnant l'arrestation de la famille royale. Possédant la légitimité de la garde nationale et de l'Assemblée, il prit l'ascendant. Seulement, voyant qu'il jouait la montre avec Louis XVI, au lieu d'organiser sans tarder le retour du roi à Paris, son adjoint « patriote », quelques autorités locales ont alors forcé la volonté de Louis XVI. À ce moment, environ 10 000 personnes s'étaient agglutinées à Varennes. Certains scandèrent « À Paris ! À Paris ! » « Vive la nation ! », ce qui exacerba les tensions. Romeuf sera arrêté le 23 juin suivant pour qu'il s'explique sur son rôle. Il sera relâché et deviendra général et baron d'Empire. Son nom est gravé sur l'Arc de triomphe de l'Étoile.
1791-06-21-varennes (E)
Le principe de l'évasion consistait à se faire passer pour l'équipage de la baronne de Korff, veuve d'un colonel russe qui se rend à Francfort avec deux ...

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Début de Révolution haïtienne, menée par les esclaves


La Révolution haïtienne constitue la première révolte d’esclaves réussie du monde moderne. Les historiens situent traditionnellement son départ lors de la cérémonie du Bois-Caïman, une cérémonie vaudoue en août 1791. Elle établit en 1804 Haïti en tant que première république noire libre du monde, succédant à la colonie française de Saint-Domingue. La France avait perdu ainsi sa colonie la plus prospère.
1791-08-23-revolution haiti (E)
La Révolution haïtienne constitue la première révolte d’esclaves réussie du monde moderne. Les historiens situent traditionnellement son d&ea ...

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Introduction du dollar comme monnaie des États-Unis d'Amérique


L'appellation « dollar » est une déformation du nom d'une monnaie d'argent européenne, le thaler. Cette pièce avait connu plusieurs variations, à partir du Joachimsthaler créé en Bohême au xve siècle. Elle a été utilisée aux xvie et xviie siècles dans des États allemands, jusqu'au thaler de Marie-Thérèse frappé du xviiie au xxe siècle .
Le premier billet à avoir été imprimé sur le sol américain date de 1690, par la colonie britannique du Massachusetts. Il était alors exprimé en livre sterling. De 1709 à 1755, les treize colonies imprimèrent différents types de billets, toujours en livres. Après le début de la guerre d'indépendance des États-Unis, à partir de 1776, sont fabriqués sous l'égide du Congrès continental des billets exprimés en dollars continentaux, le Continental dollar (Continental ou Continental currency dollar), imprimés de façon excessive jusqu'en 1782, et engendrant une quasi banqueroute puis la création de la Banque de l'Amérique du Nord.

Le dollar est finalement adopté par le Congrès de la Confédération le 6 juillet 17856 et devient la monnaie officielle des États-Unis en vertu du Mint Act en 1792. Le système décimal est alors choisi : 1 dollar = 10 dimes = 100 cents = 1000 mils.
1792-04-02-dollar (E)
L'appellation « dollar » est une déformation du nom d'une monnaie d'argent européenne, le thaler. Cette pièce avait connu plusieurs variations, &ag ...

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Première exécution par la guillotine


Pelletier fut le premier homme à être « monté sur mademoiselle ». On nommait ainsi une guillotine qui n’avait pas encore servi. La Chronique de Paris du 26 avril (n°118) signale l’événement :« Hier, à trois heures de l’après-midi, on a mis en usage, pour la première fois, la machine destinée à couper la tête des criminels […] La nouveauté du spectacle avait considérablement grossi la foule de ceux qu’une pitié barbare conduit à ces tristes spectacles »48. Si les journaux s’indignent quelque peu, Prudhomme loue l’instrument « qui concilie le mieux ce qu’on doit à l’humanité et ce qu’exige la loi » et il ajoute « du moins tant que la peine capitale ne sera pas abolie »49. La foule, restée calme, fut étonnée de la rapidité de l’outil et de son efficacité, mais la majorité des curieux furent déçus de la brièveté du spectacle. Ce que l’on peut résumer par un mot encore prêté à Guillotin : « La tête vole, le sang jaillit, l’homme n’est plus ».

La guillotine est une machine de conception française, inspirée d’anciens modèles de machines à décollation, et qui fut utilisée en France pour l’application officielle de la peine de mort par décapitation, puis dans certains cantons de Suisse, en Grèce, en Suède, en Belgique et en Allemagne. En France, une guillotine fonctionna à la prison des Baumettes pour la dernière fois en septembre 1977, et fut remisée définitivement, après l’abolition de la peine de mort en 1981, à la prison de Fresnes.

Selon les experts médicaux, la section de la moelle épinière entraîne une perte de connaissance instantanée

Joseph Ignace Guillotin, député constitutionnel, n’était pas un parfait inconnu et s’était auparavant fait connaître à ses collègues politiques par ses initiatives inspirées en d’autres domaines, particulièrement sa collaboration dans la Déclaration des Droits de l’Homme. Il avait aussi fait partie de la première commission nommée par le roi le 12 mars 1784 afin qu’elle examine le mesmérisme et en donne ses conclusions.

Le 10 octobre 1789, Guillotin lit un discours préliminaire devant l’Assemblée nationale. Les idées égalitaires qui y sont développées séduisent l’Assemblée. Selon Louis Du Bois6, aucune copie de cette intervention n’a été enregistrée. Le Moniteur du lendemain rapporte simplement que Guillotin s’est appuyé sur le principe que la loi doit être égale pour tous, aussi bien quand elle punit que lorsqu’elle protège. On peut facilement deviner les divers points qui ont alors été évoqués. Le docteur fut fréquemment applaudi et certains députés voulurent délibérer tout de suite. Mais comme une séance spéciale sur le Code criminel était prévue, la question fut ajournée.
1792-04-25-guillotine (E)
Pelletier fut le premier homme à être « monté sur mademoiselle ». On nommait ainsi une guillotine qui n’avait pas encore servi. La Chronique d ...

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Rouget de l'Isle compose la Marseillaise


Le maire de Strasbourg, le baron Philippe-Frédéric de Dietrich, demande à Rouget de Lisle, en garnison à Strasbourg d'écrire un chant de guerre. Retourné en soirée à son domicile, rue de la Mésange (entre la place de l'Homme-de-Fer et la place Broglie), Rouget de Lisle compose un Hymne de guerre dédié au maréchal Bavarois de Luckner qui commande l'armée du Rhin.
Elle est écrite par Rouget de Lisle dans la nuit du 25 au 26 avril 1792 à la suite de la déclaration de guerre à l'Autriche du 20 avril 1792
Cette scène est immortalisée, notamment dans le tableau d'Isidore Pils, présenté au musée des Beaux-Arts de Strasbourg. Le chant retentit ensuite publiquement pour la première fois sur la place Broglie, devant l'hôtel de ville de Strasbourg.

Le 22 juin 1792, un délégué du Club des amis de la Constitution de Montpellier, le docteur François Mireur, venu coordonner les départs de volontaires du Midi vers le front, entonne pour la première fois à Marseille ce chant parvenu de Strasbourg
Dans l'ardente atmosphère patriotique de l'heure, Mireur suscite l'enthousiasme et le chant est imprimé dès le lendemain par le journal des départements méridionaux daté du 23 juin 1792 et dirigé par Alexandre Ricord. En juillet 1792 un tiré à part de ce chant sera distribué aux volontaires marseillais qui l'entonneront tout au long de leur marche vers Paris en juillet 1792.
La Marseillaise est déclarée chant national le 14 juillet 1795
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Le maire de Strasbourg, le baron Philippe-Frédéric de Dietrich, demande à Rouget de Lisle, en garnison à Strasbourg d'écrire un chant de guerre. ...

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Victoire française à la bataille de Valmy remportée par les troupes françaises sur les armées prussiennes


La bataille de Valmy est la première victoire décisive de l'armée française pendant les guerres de la Révolution ayant suivi le renversement de la monarchie des Bourbons. Elle eut lieu le 20 septembre 1792 lorsqu'une armée prussienne commandée par le duc de Brunswick essaya de marcher sur Paris. Les généraux François-Christophe Kellermann et Charles-François Dumouriez réussirent à stopper l'avance prussienne près du village de Valmy situé à l'est de Paris, en Champagne-Ardenne.

En ces premiers mois des guerres de la Révolution, le nouveau gouvernement français était presque sans légitimité aucune, par conséquent, la petite victoire à Valmy devint une victoire psychologique décisive pour la Révolution et ses partisans. L'issue de la bataille est considérée comme « miraculeuse » et est présentée comme une « défaite décisive » de l'armée prussienne. Après la bataille, la jeune Convention nationale est suffisamment revigorée pour déclarer la fin officielle de la monarchie en France, et l’avènement de la Première République. Valmy permet à la Révolution de s'établir durablement, étant ainsi considérée comme l'une des batailles les plus décisives de l'Histoire
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La bataille de Valmy est la première victoire décisive de l'armée française pendant les guerres de la Révolution ayant suivi le renversement de l ...

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Exécution de Louis XVI guillotiné place de la concorde à Paris


L'exécution de Louis XVI, en application du jugement de mise à mort du roi par décapitation prononcé par les députés de la Convention nationale à la suite de son procès, a eu lieu le 21 janvier 1793 à 10h22, à Paris, sur la place de la Révolution (ancienne place Louis XV, devenue en 1795 la place de la Concorde). C'est un événement majeur de la Révolution française, et plus généralement de l'histoire de France.
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L'exécution de Louis XVI, en application du jugement de mise à mort du roi par décapitation prononcé par les députés de la Convention nati ...

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Revolution Francaise: Début de la grande terreur


La Terreur est une période de la Révolution française caractérisée par le règne de l'arbitraire et des exécutions de masse. Son instauration ayant été progressive, la date de son commencement varie selon les historiens, de la naissance du tribunal révolutionnaire en mars 1793, aux massacres de Septembre de 1792, voire aux premières têtes tranchées de juillet 1789. Elle voit le point culminant des massacres suivant la prise de pouvoir des députés montagnards en 1793, et s'achève le 28 juillet 1794 (le 9 thermidor de l'an II), avec la chute de Robespierre6 qui meurt guillotiné. À la suite de la chute de la monarchie, le 10 août 1792 et de l’arrestation7 des députés girondins lors des journées d’émeute des 31 mai et 2 juin 1793, les montagnards prennent le pouvoir.

La République française, alors engagée dans une guerre révolutionnaire contre une coalition européenne et une guerre civile contre les royalistes et les fédéralistes, est gouvernée par un pouvoir d’exception reposant sur la force, l’illégalité et la répression8 à l'encontre des opposants politiques qualifiés de « contre-révolutionnaires ». La répression touche les royalistes, les girondins, les modérés, avant que les montagnards ne se déchirent entre eux et que ne soient à leur tour frappés les Hébertistes, partisans d'une radicalisation de la Terreur et de la déchristianisation, puis les dantonistes et indulgents. À la suite de la victoire des armées républicaines, les députés de la Plaine, les anciens dantonistes et même les hébertistes ainsi qu'une partie des Jacobins s'unissent contre Robespierre et ses alliés qui sont exécutés le 28 juillet 1794, mettant ainsi fin de fait à la Terreur.

Pendant cette période, environ 500 000 personnes sont emprisonnées et approximativement 100 000 sont exécutées ou victimes de massacres ; dont environ 17 000 guillotinés, 20 000 à 30 000 fusillés, et des dizaines de milliers de prisonniers et de civils vendéens, hommes, femmes, et enfants, victimes notamment des massacres du Mans, de Savenay, des colonnes infernales, et des noyades de Nantes.
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La Terreur est une période de la Révolution française caractérisée par le règne de l'arbitraire et des exécutions de masse. Son ins ...

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Revolution Francaise: La famille royale est enfermée à la Prison du Temple


La Tour du Temple et son enclos constituaient la Maison du Temple, ancienne forteresse parisienne située dans le nord du Marais, au sein du 3e arrondissement de Paris, qui fut détruite en 1808.
Construite par les Templiers à partir de 1240, pendant le règne de saint Louis, elle devint par la suite une prison. Elle doit sa célébrité au fait qu’elle servit de geôle à Louis XVI et à la famille royale de 1792 à 1795 et que le dauphin Louis-Charles de France âgé de 10 ans (Louis XVII pour ses partisans) y serait mort. Devenue lieu de pèlerinage royaliste dès le début du xixe siècle, la Tour du Temple fut pour cette raison détruite sur ordre de Napoléon Ier en 1808.
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La Tour du Temple et son enclos constituaient la Maison du Temple, ancienne forteresse parisienne située dans le nord du Marais, au sein du 3e arrondissement de Paris, qui f ...

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Egypte: découverte de la Pierre de Rosette: clé du dechiffrement des hieroglyphes


La pierre de Rosette est un fragment de stèle gravée de l'Égypte antique portant trois versions d'un même texte qui a permis le déchiffrement des hiéroglyphes au xixe siècle. L'inscription qu'elle comporte est un décret promulgué à Memphis par le pharaon Ptolémée V en 196 av. J.-C. Le décret est écrit en deux langues (égyptien ancien et grec ancien) et trois écritures : égyptien en hiéroglyphes, égyptien démotique et alphabet grec. La pierre a une dimension de 112,3 par 75,7 centimètres (par 28,4 cm d'épaisseur). La stèle est en granodiorite, un matériau fréquemment assimilé à tort à du basalte ou du granite.

Exposée à l'origine dans un temple, la stèle est probablement déplacée au début de l'ère chrétienne ou durant le Moyen Âge, et par la suite utilisée comme matériau de construction pour des fortifications dans la ville de Rosette, dans le delta du Nil. Elle est redécouverte le 15 juillet 1799 par un soldat français lors de la campagne d'Égypte de Napoléon Bonaparte. Premier texte égyptien bilingue connu, la pierre de Rosette éveille rapidement l'intérêt du public en raison de son potentiel pour la traduction des langues de l'ancienne Égypte jusque-là indéchiffrées. Des copies et moulages circulent parmi les musées et les savants européens. Pendant ce temps, Napoléon est défait en Égypte et la pierre originale devient possession britannique en 1801. Transportée à Londres et exposée au British Museum dès 1802, elle est l'objet le plus visité de ce musée.

La première traduction du texte en grec est réalisée dès 1803. Il faut cependant attendre près de vingt ans avant que le déchiffrage des hiéroglyphes ne soit annoncé par Jean-François Champollion, à Paris, en 1822, et plus encore avant que les érudits ne soient capables de lire les inscriptions égyptiennes antiques avec assurance. Les principales étapes de déchiffrement ont été : la reconnaissance que la pierre comporte trois versions du même texte (en 1799) ; le fait que le texte en démotique retranscrit phonétiquement des noms étrangers (1802) et que le texte en hiéroglyphes fait de même et comporte d'importantes ressemblances avec le démotique (Thomas Young, 1802) ; enfin, la compréhension que le texte en hiéroglyphes utilise des caractères phonétiques également pour écrire des mots égyptiens (Champollion, 1822-1824). Depuis sa redécouverte, la pierre de Rosette est l'objet de nombreuses rivalités nationales, dont le changement de propriété de la France à l'Angleterre durant les guerres napoléoniennes, de longues polémiques sur les apports relatifs de Young et Champollion à son déchiffrement et, depuis 2003, la demande, par l'Égypte, d'un retour à son pays d'origine.

Deux autres exemplaires fragmentaires du même décret sont découverts plus tard, ainsi que plusieurs textes égyptiens bilingues ou trilingues, dont deux décrets ptolémaïques légèrement plus anciens (le décret de Canope et le décret de Memphis). Ainsi, la pierre de Rosette n'est plus une pièce unique, mais son rôle a été essentiel dans la compréhension moderne de la littérature de l'Égypte antique et, plus généralement, de sa civilisation.
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La pierre de Rosette est un fragment de stèle gravée de l'Égypte antique portant trois versions d'un même texte qui a permis le déchiffrement des ...

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coup d'État du 18 Brumaire : Bonaparte renverse le Directoire, début du consulat


Le coup d'État du 18 brumaire An VIII (9 novembre 1799) de Napoléon Bonaparte marque la fin du Directoire et de la Révolution française, et le début du Consulat.
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Le coup d'État du 18 brumaire An VIII (9 novembre 1799) de Napoléon Bonaparte marque la fin du Directoire et de la Révolution française, et le dé ...

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Nicephore Niepce realise son premier cliché photographique


1816 est l'année des premières recherches « héliographiques », menées conjointement à celles du pyréolophore. En 1824, enfin, Nicéphore peut écrire à son frère : « La réussite est complète ».
D'après la lettre à son frère Claude datée du 5 mai 1816, il semble que c'est à cette date que Nicéphore Niépce obtient un premier résultat significatif : une vue depuis sa fenêtre. Il s’agit d’un négatif que Niépce ne parvient pas à fixer. Après développement, le papier continue de se noircir.
Une nature morte réalisée par Niépce et connue sous le titre La table servie a été considérée par certains chercheurs comme la première photographie, prise avant 1825. L'original, offert par le petit-fils de Nicéphore, Eugène Niépce, à la Société française de photographie en 1890, est aujourd'hui disparu. Il en subsiste une reproduction réalisée par la SFP en 1891.
En 1827, Niépce réalise la photographie intitulée le Point de vue du Gras, prise depuis la fenêtre de sa maison de Saint-Loup-de-Varennes, près de Chalon-sur-Saône. Il utilise pour cela une plaque d’étain et du bitume de Judée, provenant de l'asphalte des mines de Seyssel (Ain). Après avoir reconstitué le procédé dans les années 1990 et en s'appuyant sur les témoignages d'époque, J.-L. Marignier a estimé que le temps de pose avait dû être de plusieurs jours.
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1816 est l'année des premières recherches « héliographiques », menées conjointement à celles du pyréolophore. En 1824, enfin, ...

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abolition de l'esclavage aux États-Unis


Dans les années 1820, un mouvement anti-esclavagiste, minoritaire mais extrêmement actif, s'organise dans le Nord et, avec lui, un réseau d'aide pour les esclaves fugitifs, le chemin de fer clandestin. L'esclavage devient l'un des enjeux principaux du débat politique du pays. Le compromis de 1850, le Fugitive Slave Act, l'arrêt Scott v. Sandford de la Cour suprême ou les événements du Bleeding Kansas sont autant d'étapes de la polarisation croissante autour de cette question, à l'origine du déclenchement de la guerre de Sécession en 1860. À l'issue de ce conflit, le XIIIe amendement de la Constitution fédérale met fin à l'esclavage en étendant à l'ensemble du territoire américain les effets de la proclamation d'émancipation du 1er janvier 1863, sans toutefois régler la question de l'intégration des Afro-Américains à la communauté nationale, comme en attestent les Black Codes, la clause de grand-père ou le développement du Ku Klux Klan. La reconstruction qui succède à la guerre voit ainsi se constituer un système légal de ségrégation dite raciale dans le Sud du pays.
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Dans les années 1820, un mouvement anti-esclavagiste, minoritaire mais extrêmement actif, s'organise dans le Nord et, avec lui, un réseau d'aide pour les esclav ...

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Élisabeth (Sissi) est couronnée reine de Hongrie aux côtés de son mari l'empereur d'Autriche Francois-Joseph 1er


Élisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach, duchesse en Bavière puis, par son mariage, impératrice d'Autriche et reine de Hongrie, est née le 24 décembre 1837 à Munich, dans le royaume de Bavière, et est morte assassinée le 10 septembre 1898 à Genève, en Suisse. Elle fut en partie à l'origine du compromis austro-hongrois de 1867 mais, ne pouvant s'adapter à la vie de la cour, elle passa une grande partie de son existence à voyager.
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Élisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach, duchesse en Bavière puis, par son mariage, impératrice d'Autriche et reine de Hongrie, est née le ...

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Invention du phonographe par Thomas Edison


Le phonographe est un appareil destiné à reproduire du son et des œuvres musicales par des procédés purement mécaniques. C'est le premier appareil de reproduction sonore destiné au public amateur.
L'année 1877 sera décisive pour l'émergence du procédé . À Paris, Charles Cros utilise un stylet pour graver des sillons sur un cylindre rotatif et constate que « si l'on fait passer le stylet dans les sillons qu'il a creusés, la membrane à laquelle il est rattaché reproduit les paroles, chants et musiques » précédemment gravées. Baptisé le "paléophone" (du grec palaios, ancien, et phonè la voix) , le dispositif est décrit dans un mémoire qu'il adresse le 18 avril 1877 à l'Académie des sciences.

l'ingénieur américain Thomas Edison, au cours de ses recherches sur le télégraphe, entend les petits bruits d'une pointe de répétiteur parcourant une feuille de papier, qui lui donnent l’idée de la technique à employer pour enregistrer puis diffuser le son. Par ailleurs, le téléphone a déjà permis de connaître le diaphragme restituant le son de la voix et le phonet acoustique qui le concentre.
Il perfectionne l'appareil de Charles Cros pour le rendre plus pratique et de meilleure sonorité, et dépose le brevet du phonographe le 19 décembre 1877 après un essai public le 7 décembre 1877
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Le phonographe est un appareil destiné à reproduire du son et des œuvres musicales par des procédés purement mécaniques. C'est le premier a ...

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Chicago:40 000 travailleurs débrayent pour la journee de 8 heures: le 1er mai devient la fete internationale du travail


Aux États-Unis, au cours de leur congrès de 1884, les syndicats américains se donnent deux ans pour imposer aux patrons une limitation de la journée de travail à huit heures. Ils choisissent de débuter leur action le 1er mai, date du moving day parce que beaucoup d’entreprises américaines entament ce jour-là leur année comptable, et que les contrats ont leur terme ce jour-là, l'ouvrier devant déménager (d'où le terme de moving day) pour retrouver du travail. La grève générale du 1er mai 1886, impulsée par les anarchistes, est largement suivie8. Ils sont environ 340 000 dans tout le pays.

À Chicago, la grève se prolonge dans certaines entreprises, et le 3 mai 1886, une manifestation fait trois morts parmi les grévistes de la société McCormick Harvester. Le lendemain a lieu une marche de protestation et dans la soirée, tandis que la manifestation se disperse à Haymarket Square, il ne reste plus que 200 manifestants face à autant de policiers.

C’est alors qu'une bombe explose devant les forces de l’ordre. Elle fait un mort dans les rangs de la police. Sept autres policiers sont tués dans la bagarre qui s’ensuit. À la suite de cet attentat, cinq syndicalistes anarchistes sont condamnés à mort (Albert Parsons, Adolph Fischer, George Engel, August Spies et Louis Lingg) ; quatre seront pendus le vendredi 11 novembre 1887 (connu depuis comme Black Friday ou « vendredi noir ») malgré l’inexistence de preuves, le dernier (Louis Lingg) s’étant suicidé dans sa cellule. Trois autres sont condamnés à perpétuité.

En 1893, le gouverneur progressiste de l'Illinois signe des pardons pour les syndicalistes encore détenus, en raison de la fragilité de l'enquête et du processus judiciaire[réf. nécessaire] 9.


La fusillade de Fourmies
En 1889, la IIe Internationale socialiste se réunit à Paris, à l'occasion du centenaire de la Révolution française et de l’exposition universelle.

Sous l’impulsion de Jules Guesde et de son PO (Guesde inventera le terme de « fêtes du travail » en 18903) et sur une proposition de Raymond Lavigne, cette Internationale décide le 20 juillet 1889 de faire de chaque 1er mai une journée de manifestation avec pour objectif la réduction de la journée de travail à huit heures (soit 48 heures hebdomadaires, le dimanche seul étant chômé)
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Aux États-Unis, au cours de leur congrès de 1884, les syndicats américains se donnent deux ans pour imposer aux patrons une limitation de la journée de ...

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Le peintre Vincent Van Gogh se coupe le bout de l'oreille après une dispute avec Paul Gauguin.


Le 23 décembre 1888, à la suite d'une dispute plus violente que les autres avec Gauguin, Van Gogh est retrouvé dans son lit le lobe de l'oreille gauche tranché12. Plusieurs théories tentent d'expliquer l'incident13. La thèse classique, soutenue par le musée Van Gogh d'Amsterdam d'après le témoignage de Gauguin14,15, explique que Van Gogh menace d'un rasoir Gauguin qui s'enfuit, laissant Van Gogh seul. Dans un accès de délire, celui-ci retourne le rasoir contre lui-même et se coupe l'oreille avant d'aller l'offrir à une prostituéeJLB 10. Différents diagnostics possibles expliquent cet accès de folie (voir ci-dessous). Une théorie concernant la mutilation de l'oreille de Van Gogh a été publiée en 2009. Ses auteurs Hans Kaufmann et Rita Wildegans soutiennent que ce serait Gauguin qui, au cours d'une violente dispute, aurait tranché au sabre l'oreille de Vincent avant de s'enfuir d'Arles. La version de l'automutilation aurait pour but de l'innocenter
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Le 23 décembre 1888, à la suite d'une dispute plus violente que les autres avec Gauguin, Van Gogh est retrouvé dans son lit le lobe de l'oreille gauche tranch& ...

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Clement ADER declare avoir effectue le premier vol motorisé


Le premier homme ayant déclaré avoir volé à l'aide d'un moteur est le français Clément Ader, aux commandes de son Avion. La réalité de ces vols est discutée, à cause du manque de témoins et par l'absence de contrôle de ses engins.

La première tentative a lieu en 1890 aux commandes de l'Éole; les marques laissées par les roues dans le sol meuble auraient présenté un endroit où elles étaient moins marquées et auraient totalement disparu sur une vingtaine ou une cinquantaine de mètres. Son engin volant aurait ainsi effectué un bond ; il n'y avait pas de témoins autre que des employés d'Ader. La même machine, essayée devant des témoins officiels en 1891, ne donne pas d'autres résultats.
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Le premier homme ayant déclaré avoir volé à l'aide d'un moteur est le français Clément Ader, aux commandes de son Avion. La réalit& ...

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Le capitaine Alfred Dreyfus, déclaré coupable d'espionnage par un tribunal militaire, est envoyé au bagne de l'Île du Diable


L’affaire Dreyfus est un conflit social et politique majeur de la Troisième République survenu à la fin du xixe siècle, autour de l’accusation de trahison faite au capitaine Alfred Dreyfus qui sera finalement innocenté. Elle a bouleversé la société française pendant douze ans, de 1894 à 1906, la divisant profondément et durablement en deux camps opposés, les « dreyfusards » partisans de l’innocence de Dreyfus, et les « antidreyfusards » partisans de sa culpabilité.

La condamnation fin 1894 du capitaine Dreyfus – pour avoir prétendument livré des documents secrets français à l’Empire allemand – était une erreur voire un complot judiciaire1,2 sur fond d’espionnage, dans un contexte social particulièrement propice à l’antisémitisme et à la haine de l’Empire allemand à la suite de son annexion de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine en 1871. L'affaire rencontre au départ un écho limité, avant qu'en 1898 l'acquittement du véritable coupable et la publication d'un plaidoyer dreyfusard par Émile Zola, J'accuse…!, provoquent une succession de crises politiques et sociales uniques en France. À son paroxysme en 1899, l’affaire révéla les clivages de la France de la Troisième République, où l’opposition entre le camp des dreyfusards et celui des anti-dreyfusards suscita de très violentes polémiques nationalistes et antisémites, diffusées par une presse influente. Elle ne s’acheva véritablement qu’en 1906, par un arrêt de la Cour de cassation qui innocenta et réhabilita définitivement Dreyfus.

Cette affaire est souvent considérée comme le symbole moderne et universel de l’iniquité3 au nom de la raison d’État, et reste l’un des exemples les plus marquants d’une erreur judiciaire difficilement réparée, avec un rôle majeur joué par la presse et l’opinion publique.
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L’affaire Dreyfus est un conflit social et politique majeur de la Troisième République survenu à la fin du xixe siècle, autour de l’accusati ...

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le capitaine Dreyfus accusé de haute trahison est publiquement degradé


L’affaire Dreyfus est un conflit social et politique majeur de la Troisième République survenu à la fin du xixe siècle, autour de l’accusation de trahison faite au capitaine Alfred Dreyfus qui sera finalement innocenté. Elle a bouleversé la société française pendant douze ans, de 1894 à 1906, la divisant profondément et durablement en deux camps opposés, les « dreyfusards » partisans de l’innocence de Dreyfus, et les « antidreyfusards » partisans de sa culpabilité.

La condamnation fin 1894 du capitaine Dreyfus – pour avoir prétendument livré des documents secrets français à l’Empire allemand – était une erreur voire un complot judiciaire1,2 sur fond d’espionnage, dans un contexte social particulièrement propice à l’antisémitisme et à la haine de l’Empire allemand à la suite de son annexion de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine en 1871. L'affaire rencontre au départ un écho limité, avant qu'en 1898 l'acquittement du véritable coupable et la publication d'un plaidoyer dreyfusard par Émile Zola, J'accuse…!, provoquent une succession de crises politiques et sociales uniques en France. À son paroxysme en 1899, l’affaire révéla les clivages de la France de la Troisième République, où l’opposition entre le camp des dreyfusards et celui des anti-dreyfusards suscita de très violentes polémiques nationalistes et antisémites, diffusées par une presse influente. Elle ne s’acheva véritablement qu’en 1906, par un arrêt de la Cour de cassation qui innocenta et réhabilita définitivement Dreyfus.
Cette affaire est souvent considérée comme le symbole moderne et universel de l’iniquité3 au nom de la raison d’État, et reste l’un des exemples les plus marquants d’une erreur judiciaire difficilement réparée, avec un rôle majeur joué par la presse et l’opinion publique.
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L’affaire Dreyfus est un conflit social et politique majeur de la Troisième République survenu à la fin du xixe siècle, autour de l’accusati ...

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1er accident de train spectaculaire à la gare Montparnasse


L'accident de la gare Montparnasse est un accident ferroviaire qui a eu lieu le 22 octobre 1895 à la gare de Paris-Montparnasse (appelée Gare de l'ouest à l'époque).
Le train express no 56 desservant la ligne Granville - Paris, transportant 131 passagers, est à l'origine de cet accident, l'un des plus spectaculaires de l'histoire des chemins de fer français.
« Un train est tombé par la fenêtre dans la rue ! » Ce train s'approchait de la gare Montparnasse ; il était tracté par la locomotive no 721 du type 120 et était conduit par un cheminot d'expérience, Guillaume Marie Pellerin, qui travaillait depuis 19 ans au service des chemins de fer. Le convoi était constitué de deux wagons de bagages et d'un wagon postal qui se trouvaient directement derrière la locomotive, suivis par huit voitures de voyageurs et un dernier wagon de bagages1.

Le convoi était parti avec neuf à dix minutes de retard ; Pellerin, souhaitant arriver à l'heure à Montparnasse, n'a pas ralenti suffisamment tôt. Le chef de train Albert Mariette a bien essayé d'actionner le frein d'urgence Westinghouse mais celui-ci n'a pas fonctionné.

Il ne restait que les freins de la locomotive, qui furent insuffisants. À quatre heures précisesnote, le convoi a fracassé les heurtoirs, traversé la gare et la terrasse, défoncé le mur de façade puis est tombé sur la station de tramways située 10 mètres en contrebas. Toutes les voitures de voyageurs sont restées dans la gare
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L'accident de la gare Montparnasse est un accident ferroviaire qui a eu lieu le 22 octobre 1895 à la gare de Paris-Montparnasse (appelée Gare de l'ouest à l'&e ...

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Chine, debut de la revolte des Boxers


La Révolte des Boxers ou Révolte des Boxeurs, ou Guerre des Boxers fut une révolte, fomentée par les Poings de la justice et de la concorde, société secrète dont le symbole était un poing fermé, d'où le surnom de Boxers donné à ses membres en Occident et qui se déroula en Chine, entre 1899 et 1901.
Ce mouvement, initialement opposé à la fois aux réformes, aux étrangers et à la dynastie mandchoue des Qing qui gouvernait alors la Chine, fut utilisé par l'impératrice Cixi contre les seuls étrangers, conduisant à partir du 20 juin 1900 au siège des légations étrangères présentes à Pékin. C'est l'épisode des « 55 jours de Pékin », qui se termina par la victoire des huit nations alliées contre la Chine (Autriche-Hongrie, France, Allemagne, Italie, Japon, Russie, Royaume-Uni et États-Unis).
Venant après la guerre sino-japonaise de 1894-1895, que la Chine avait perdue, cette nouvelle défaite est une étape supplémentaire dans le combat qui oppose conservatisme et réformisme dans la Chine du xixe siècle, et qui se terminera par la chute de la dynastie Qing en 1912.
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La Révolte des Boxers ou Révolte des Boxeurs, ou Guerre des Boxers fut une révolte, fomentée par les Poings de la justice et de la concorde, soci&eacut ...

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Ouverture de l'Exposition universelle de Paris


L'Exposition universelle de 1900 est la cinquième exposition universelle organisée à Paris après celle de 1855, celle de 1867, celle de 1878 et celle de 1889.
Elle est inaugurée le 14 avril par le président Émile Loubet, puis elle ouvre au public le 15 avril. Elle se termine le 12 novembre, après 212 jours d'ouverture. Elle accueille plus de 50 millions de visiteurs.
Manifestation emblématique de la Belle Époque, dont le thème est « Le bilan d’un siècle », elle lègue à Paris plusieurs bâtiments dont le Petit Palais et le Grand Palais.
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L'Exposition universelle de 1900 est la cinquième exposition universelle organisée à Paris après celle de 1855, celle de 1867, celle de 1878 et celle de ...

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premier vol d'un dirigeable Zeppelin


Un zeppelin désigne un aérostat de type dirigeable rigide, de fabrication allemande, mais est souvent utilisé dans la langue populaire pour désigner n’importe quel ballon dirigeable. C'est le comte allemand Ferdinand von Zeppelin qui en initie la construction au début du XXe siècle.
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Un zeppelin désigne un aérostat de type dirigeable rigide, de fabrication allemande, mais est souvent utilisé dans la langue populaire pour désigner n&r ...

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Inauguration de la première ligne de Métro Vincennes-Porte Maillot à Paris


Le métro de Paris, dont la première ligne fut mise en service pour l'exposition universelle de 1900, était à traction électrique dès l'origine. Depuis, de nombreux autres réseaux ont été construits dans le monde.
À Paris, le métro urbain a été complété à partir des années 1960 par le Réseau Express Régional (RER), composé de lignes de chemin de fer de banlieue reliées entre elles par des tunnels traversant la capitale. Le RER est un mode hybride mi-métro, mi-train.

Inauguration de la première ligne de Métro Vincennes-Porte Maillot à Paris. L'ingénieur en est Fulgence Bienvenüe et l'architecte décorateur Hector Guimard.
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Le métro de Paris, dont la première ligne fut mise en service pour l'exposition universelle de 1900, était à traction électrique dès l'ori ...

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mort de la reine Victoria apres 63 ans de regne


La reine Victoria passe Noël à Osborne House, sur l'Île de Wight. Elle y meurt le 22 janvier 1901 à 6 h 30 du soir en présence de son fils ainé, l'héritier du trône, le prince de Galles futur Édouard VII, et de l'un de ses petit-fils Guillaume II d'Allemagne. Elle aura régné soixante-trois ans, sept mois et deux jours, c'est-à-dire plus que n'importe quel monarque britannique auparavant. Ses funérailles ont lieu le 2 février ; après deux jours d'exposition solennelle, sa dépouille est inhumée dans le Mausolée Frogmore, à Windsor, aux côtés de celle de son mari.
La mort de Victoria sonne, au Royaume-Uni, la fin de la Maison de Hanovre, une branche de la Maison d'Este ; Édouard VII, comme son père le prince Albert, appartient à la Maison de Saxe-Cobourg-et-Gotha, une branche de la Maison de Wettin. Le fils et successeur d'Édouard VII, le roi George V, change le nom de la Maison royale en Maison de Windsor pendant la Première Guerre mondiale (1917), car le nom Saxe-Cobourg-Gotha est associé à l'ennemi du Royaume-Uni, à savoir l'Allemagne, dirigée pourtant par son cousin Guillaume II. Il est d'ailleurs à noter que deux autres souverains allemands de cette période sont aussi des petit-fils de Victoria : le grand-duc de Hesse, frère de la tsarine Alexandra et le duc de Saxe-Cobourg-Gotha.
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La reine Victoria passe Noël à Osborne House, sur l'Île de Wight. Elle y meurt le 22 janvier 1901 à 6 h 30 du soir en présence de son fils ain&eacut ...

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promulgation de la loi sur les associations dite loi 1901


En droit des associations, une association loi 1901 est, en France et dans de nombreux pays colonisés à l'époque par la France, une association à but non lucratif, qui relève de la loi du 1er juillet 1901, mise en place par Waldeck-Rousseau (ex-ministre de l'Intérieur, alors président du Conseil), et du décret du 16 août 1901. Ces dispositions ne concernent toutefois pas les associations ayant leur siège dans les trois départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de Moselle, qui sont, quant à elles, régies par le droit local.

Auparavant, il fallait une autorisation royale pour constituer une association. Même après la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, rien n'était prévu pour les associations. La Constitution française de 1848 avait autorisé la création d'association mais l'avait de nouveau interdit un an après.
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En droit des associations, une association loi 1901 est, en France et dans de nombreux pays colonisés à l'époque par la France, une association à but no ...

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Pierre et Marie Curie isolent le radium


Le radium (dont le nom est forgé à partir du latin radius -rayon- en même temps que radioactivité) fut découvert par Marie Curie et son mari Pierre en 1898 par extraction de la pechblende, un minerai d'uranium.
Le radium a connu un fort engouement après sa découverte par Marie Curie, en particulier après la mise en évidence de ses vertus thérapeutiques dans la lutte contre le cancer.
Le radium est un métal alcalino-terreux que l'on peut trouver en très faible quantité dans les minerais d'uranium. Il est extrêmement radioactif, la demi-vie de son isotope le plus stable (226Ra) étant 1602 ans. Il fournit du radon comme produit de désintégration.
C'est le plus dense des métaux alcalino-terreux avec lesquels ils partage des caractéristiques (comportement assez proche de ceux du béryllium, magnésium, calcium, strontium et baryum) expliquant sa cinétique environnementale ou son métabolisme.
1902-04-20-radium (E)
Le radium (dont le nom est forgé à partir du latin radius -rayon- en même temps que radioactivité) fut découvert par Marie Curie et son mari Pierr ...

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Saint-Pierre, ville la plus peuplée de la Martinique, est secouée par une violente éruption volcanique de la soufriere


L'éruption de la montagne Pelée, du 8 mai 1902 a détruit entièrement Saint-Pierre, alors préfecture de la Martinique, faisant environ 30 000 morts, d'après l'observatoire volcanologique de la montagne Pelée.
1902-05-08-eruption soufriere (E)
L'éruption de la montagne Pelée, du 8 mai 1902 a détruit entièrement Saint-Pierre, alors préfecture de la Martinique, faisant environ 30 000 mort ...

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Orville Wright réussit son premier vol sur aéronef à moteur


Après des années d'essais Orville Wright réussit enfin son premier vol sur aéronef à moteur près de Kitty Hawk en Caroline du Nord, l'avion s'éleva du sol et parcouru 120 mètres en 12 secondes
- dans la même journée, avec son frère Wilbur il firent trois autres essais - Wilbur au commande réussi un vol de 260 mètres en 59 secondes
- l'avion qui servit pour leur premier essai à Kitty Hawk est exposé au « National Air and Space Museum » à Washington
les principes de base de leur avion est utilisé sur tous les avions
- Orville fut élu au « Hall of Fame for Great Americains » en 1965
1903-12-17-orville wright (E)
Après des années d'essais Orville Wright réussit enfin son premier vol sur aéronef à moteur près de Kitty Hawk en Caroline du Nord, l'avio ...

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Signature du traité d'Entente Cordiale entre la France et le Royaume-Uni


L’Entente cordiale est la compréhension diplomatique par laquelle la France et le Royaume-Uni tentent de régler leurs antagonismes, en premier lieu le partage de l'Afrique, sous le règne du roi Louis-Philippe, puis sous la Troisième République.
L'expression d'« entente cordiale » est utilisée par Guizot peu après 1830 et l'avènement de Louis-Philippe d'Orléans comme roi des Français (1830-1848). Une première entente cordiale entre la France et le Royaume-Uni est concrétisée avec les deux séjours que fait la reine Victoria chez le souverain français en 1843 et 1845, au château d'Eu en Normandie.
Sous la Troisième République, un nouveau rapprochement est effectué entre les deux pays, sous le même nom d'entente cordiale : la France et le Royaume-Uni signent en 1904 une série d'accords bilatéraux désignés sous ce nom. Ces accords constituent le socle de la Triple-Entente formée avec l'Empire russe.
1904-04-08-entente cordiale (E)
L’Entente cordiale est la compréhension diplomatique par laquelle la France et le Royaume-Uni tentent de régler leurs antagonismes, en premier lieu le partage d ...

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mutinerie du cuirassé Potemkine


La mutinerie du cuirassé Potemkine est une révolte de marins qui éclate le 14 juin 1905 à bord du cuirassé Potemkine et qui s'inscrit dans le contexte de la Révolution russe de 1905.
Considérée par la suite comme l'un des signes avant-coureurs de la Révolution de 1917, la mutinerie a inspiré le film Le Cuirassé Potemkine de Sergueï Eisenstein (1925), et celui-ci la chanson de Georges Coulonges du même nom, composée et interprétée par Jean Ferrat.
1905-06-27-potemkine (E)
La mutinerie du cuirassé Potemkine est une révolte de marins qui éclate le 14 juin 1905 à bord du cuirassé Potemkine et qui s'inscrit dans le con ...

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Albert Einstein publie la théorie de la relativité restreinte


La relativité restreinte est la théorie formelle élaborée par Albert Einstein en 1905 en vue de tirer toutes les conséquences physiques de la relativité galiléenne et du fait que la vitesse de la lumière dans le vide a la même valeur dans tous les référentiels inertiels, ce qui était implicitement énoncé dans les équations de Maxwell (mais interprété bien différemment jusque-là avec « l'espace absolu » de Newton et l'éther).

La relativité galiléenne stipule, en langage moderne, que toute expérience faite dans un référentiel inertiel se déroulerait de manière parfaitement identique dans tout autre référentiel inertiel. Devenue « principe de relativité », son énoncé sera ensuite modifié par Einstein pour être étendu aux repères non-inertiels : de « restreinte » la relativité deviendra « générale ».

La théorie de la relativité restreinte a établi de nouvelles formules permettant de passer d'un référentiel galiléen à un autre. Les équations correspondantes conduisent à des phénomènes qui heurtent le sens commun, un des plus étonnants et des plus célèbres étant connu sous le nom de paradoxe des jumeaux (un paradoxe qui par ailleurs a été popularisé en science-fiction).

La relativité restreinte a eu également un impact en philosophie en éliminant toute possibilité d'existence d'un temps et de durées absolues dans l'ensemble de l'univers. À la suite de Henri Poincaré, elle a forcé les philosophes à se poser différemment la question du temps et de l'espace.
1905-07-01-einstein (E)
La relativité restreinte est la théorie formelle élaborée par Albert Einstein en 1905 en vue de tirer toutes les conséquences physiques de la rel ...

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entree en vigueur de la loi sur la separation de l'Eglise et de l'Etat, socle de la laicité à la francaise


La laïcité en France est un principe qui distingue le pouvoir politique des organisations religieuses – l’État devant rester neutre – et garantit la liberté de culte (les manifestations religieuses devant respecter l’ordre public) ; il affirme parallèlement la liberté de conscience et ne place aucune opinion au-dessus des autres (religion, athéisme, agnosticisme ou libre-pensée), construisant ainsi l’égalité républicaine.
À travers la laïcisation de la société, il ne s’agit pas pour la République de combattre les religions, mais d’empêcher leur influence dans l’exercice du pouvoir politique et administratif, et de renvoyer parallèlement les idées spirituelles et philosophiques au domaine exclusif de la conscience individuelle et à la liberté d’opinion. Ce principe a modifié en profondeur la société française ; la transformation est toujours à l’œuvre aujourd’hui dans l’adaptation du droit et des institutions nationales aux évolutions de la société française.
1906-01-01-laicite (E)
La laïcité en France est un principe qui distingue le pouvoir politique des organisations religieuses – l’État devant rester neutre – et garant ...

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catastrophe miniere de Courrieres les lens plus de 1000 morts


La catastrophe de Courrières est la plus importante catastrophe minière d'Europe. Elle a lieu entre Courrières et Lens, le samedi 10 mars 1906 et a fait officiellement 1 099 morts. Elle tire son nom de la Compagnie des mines de Courrières qui exploite alors le gisement de charbon du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais dans le Pas-de-Calais.

La Compagnie fournit alors 7 % de la production nationale de charbon. Un coup de grisou suivi d'un coup de poussier dévaste 110 kilomètres de galeries dans les fosses nos 2 à Billy-Montigny, 3 à Méricourt et 4 - 11 à Sallaumines. Le choc a été si fort que les cages ne peuvent plus circuler dans le puits de la fosse no 3 et que des débris et des chevaux ont été projetés à une hauteur de dix mètres sur le carreau de la fosse.

Trois jours après l'explosion, les recherches pour retrouver les survivants sont abandonnées et une partie de la mine est condamnée, pour étouffer l'incendie et préserver le gisement. Cette gestion de la crise par la compagnie minière a été particulièrement mal vécue par les mineurs et par leurs familles. Le 30 mars, soit vingt jours après l'explosion, treize rescapés réussissent à retrouver le puits par leurs propres moyens après avoir erré dans le noir total sur des kilomètres, un quatorzième fut retrouvé quatre jours plus tard.

La catastrophe provoque une crise politique et un mouvement social qui débouchent sur l'instauration du repos hebdomadaire.
1906-03-10 catastrophe mineire de Courrieres (E)
La catastrophe de Courrières est la plus importante catastrophe minière d'Europe. Elle a lieu entre Courrières et Lens, le samedi 10 mars 1906 et a fait offici ...

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tremblement de terre majeur a San Francisco


Le séisme de 1906 à San Francisco désigne le séisme qui toucha principalement San Francisco au matin du mercredi 18 avril 1906. Il a été estimé à une magnitude d'environ 8,22, et son épicentre se situait à 12 km à l'ouest de San Francisco sur le système de faille se trouvant au large des côtes3. Le séisme principal eut lieu à 5 h 12 du matin le long de la faille de San Andreas. Les secousses furent ressenties de l'Oregon à Los Angeles, et à l'intérieur des terres jusqu'au centre du Nevada. Le tremblement de terre et l'incendie qui en résulta, restent à ce jour parmi les plus grandes catastrophes naturelles ayant touché une grande ville américaine.
1906-04-18 tremblement de terre majeur a san Francisco (E)
Le séisme de 1906 à San Francisco désigne le séisme qui toucha principalement San Francisco au matin du mercredi 18 avril 1906. Il a été e ...

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rehabilitation du Capitaine Dreyfus


La condamnation fin 1894 du capitaine Dreyfus — pour avoir prétendument livré des documents secrets français à l’Empire allemand — était une erreur judiciaire sur fond d’espionnage et d’antisémitisme, dans un contexte social particulièrement propice à l’antisémitisme, et à la haine de l’Empire allemand suite à son annexion de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine en 1871. La révélation de ce scandale en 1898, par Émile Zola dans l’article de presse intitulé « J’Accuse…! », provoqua une succession de crises politiques et sociales uniques en France. À son paroxysme en 1899, l’affaire révéla les clivages de la France de la Troisième République, où l’opposition entre le camp des dreyfusards et celui des anti-dreyfusards suscita de très violentes polémiques nationalistes et antisémites, diffusées par une presse influente. Elle ne s’acheva véritablement qu’en 1906, par un arrêt de la Cour de cassation qui innocenta et réhabilita définitivement Dreyfus.
Cette affaire est le symbole moderne et universel de l’iniquité4 au nom de la raison d’État, et reste l’un des exemples les plus marquants d’une erreur judiciaire difficilement réparée, avec un rôle majeur joué par la presse et l’opinion publique.
1906-07-12-dreyfus (E)
La condamnation fin 1894 du capitaine Dreyfus — pour avoir prétendument livré des documents secrets français à l’Empire allemand — &ea ...

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Gandhi appelle à la désobéissance civile par protestation non-violente en Afrique du Sud


Le 11 septembre 1906, Gandhi a réuni 3000 personnes au Théâtre Impérial de Johannesburg et obtient, comme dans une sorte de nouveau Serment du Jeu de Paume de la Révolution française, de l'assemblée ainsi réunie, le serment de désobéissance. Cela lui vaudra en 1907 ses deux premiers séjours en prison. C'est au cours du deuxième qu'il va découvrir le traité de désobéissance civile de Henry David Thoreau. Par la suite, Gandhi développa l'idée de désobéissance civile à travers le concept de Satyagraha (littéralement la voie de la vérité), qui lui permis de mener sa lutte non violente contre l'apartheid en Afrique du Sud et de s'opposer à la politique coloniale du Royaume-Uni en Inde, puis pour l'indépendance de l'Inde. Le 17 mars 1930, Gandhi lance une « Marche du sel », vers les marais salants de Jabalpur, distants de 300 km. Le gouvernement britannique détient en effet le monopole du sel qui lui rapporte 15 millions de francs or par an, utilisés pour l'entretien des troupes coloniales. Arrivés sur place le 6 avril 1930, à 8 h 30 du matin, accompagnés de quelques milliers de sympathisants, il récolte du sel qui sera vendu aux enchères pour la somme de 425 roupies, un montant non négligeable pour l'époque. Les 50 000 marcheurs défient les autorités en récoltant du sel sur la plage, puis investissent les dépôts de sel du gouvernement colonial. Tout au long de la marche, Gandhi a diffusé une liste de règles religieuses du comportement non-violent qui sont scrupuleusement respectées. Les manifestants sont frappés ou arrêtés. Après plusieurs semaines, le gouvernement finalement cède.

Gandhi proposait les règles suivantes dans sa lutte non-violente :

1. Un résistant civil ne doit pas avoir de colère.
2. Il supportera la colère de l'opposant, ainsi que ses attaques sans répondre. Il ne se soumettra pas, par peur d'une punition, à un ordre émis par la colère.
3. Si une personne d'autorité cherche à arrêter un résistant civil, il se soumettra volontairement à l'arrestation, et il ne résistera pas à la confiscation de ses biens.
4. Si un résistant civil a sous sa responsabilité des biens appartenant à d'autres, il refusera de les remettre, même au péril de sa vie. Mais il ne répondra pas à la violence.
1906-09-11-ghandi (E)
Le 11 septembre 1906, Gandhi a réuni 3000 personnes au Théâtre Impérial de Johannesburg et obtient, comme dans une sorte de nouveau Serment du Jeu de Pau ...

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Alberto Santos-Dumont effectue le 1er vol homologué: naissance de l'aviation


La France et le Brésil rendent hommage au Brésilien d'origine française Alberto Santos-Dumont (1873-1932), considéré comme le "père de l'aviation" pour avoir effectué, il y a un siècle, le premier vol homologué en Europe d'un engin "plus lourd que l'air".
le premier vol homologué a lieu le 12 novembre 1906: Santos-Dumont, aux commandes de "l'Oiseau de proie", décolle et franchit en vol, à quelque 6 m d'altitude une distance de 220 m, en 21 secondes, soit 41,3 km/h !
Une performance qui lui vaut le prix institué par l'Aéro-Club en hommage à l'aéronaute - c'était le nom de ceux qui utilisaient des machines volantes - qui parcourrait 100 m en ligne droite.
De quoi se consoler d'avoir cassé, à l'atterrissage une des ailes de son biplan long de 11 m.
Toutefois, le 23 octobre précédent, il avait déjà réussi à maintenir sa machine au-dessus du sol sur une soixantaine de mètres. Malheureusement, les contrôleurs abasourdis avaient oublié de noter les distances.
La France n'est pas seule à se souvenir de l'événement: le Brésil, terre natale du génial inventeur, a déclaré ce centenaire "manifestation nationale" et participera, par le biais de son ambassade, aux manifestations organisées par l'Aéro-Club de France.
La réplique de l'engin qui s'élancera dimanche à Bagatelle a été construite au Brésil et sera pilotée par un Brésilien.
Pour les Brésiliens, la cause est entendue: Santos-Dumont a été le premier à voler, sur un appareil capable de décoller du sol par ses propres moyens, de se diriger dans l'air et d'atterrir en toute sécurité.
Le vol des frères Américains Orville et Wilbur Wright, trois ans plus tôt, le 17 décembre 1903, sur le biplan "Flyer", entre les dunes de Kitty Hawk en Caroline du Nord (sud-est des Etats-Unis), n'y change rien: il a été réalisé à l'aide d'une rampe de lancement.
Deux expositions sont également prévues. L'une, jusqu'au 12 novembre au théâtre de Neuilly, consacrée aux exploits de l'inventeur-aviateur, organisée en partenariat avec l'ambassade du Brésil et le Musée de l'Air et de l'Espace, qui retrace la vie de Santos-Dumont. L'autre exposition présente des documents inédits sur Santos-Dumont, du 6 au 10 novembre, à la mairie du XVIe arrondissement de Paris.
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La France et le Brésil rendent hommage au Brésilien d'origine française Alberto Santos-Dumont (1873-1932), considéré comme le "père d ...

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Robert Baden-Powell fonde la première troupe de scouts, en Angleterre


L'événement qui le rend célèbre dans tout l'empire britannique est le sauvetage de la petite ville de Mafeking en 1899, durant la seconde Guerre des Boers (des colons d'origine hollandaise établis en Afrique du Sud sous le nom d'afrikaners). Avec beaucoup d'astuce et de courage communicatif, il réussit à sauver la ville qui est assiégée pendant 217 jours par des troupes ennemies quatre fois plus nombreuses. Il utilise les jeunes de la ville comme estafettes (pour transmettre des messages à pied et à vélo), comme observateurs, sentinelles ou éclaireurs.
Marqué par la jeunesse britannique des quartiers désœuvrés, souvent en mauvaise santé et délinquante, il décide de mettre en pratique tous les principes qu’il a observés à la guerre au service de jeunes garçons et dans une optique de paix.
En 1907, alors âgé de 50 ans, il organise un camp de quinze jours avec une vingtaine de garçons de différentes classes sociales sur l'île de Brownsea. Il y teste ses idées d'éducation par le jeu, d'indépendance et de confiance. Il inaugure ce camp le premier août à huit heures en soufflant dans sa corne de koudou.
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L'événement qui le rend célèbre dans tout l'empire britannique est le sauvetage de la petite ville de Mafeking en 1899, durant la seconde Guerre des Boe ...

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Louis Blériot traverse la Manche aux commandes d'un monomoteur de sa conception


Louis Blériot est le premier à traverser la Manche, le 25 juillet 1909 en décollant au lever du soleil, condition exigée par le Daily Mail (journal britannique) qui est à l'origine du défi et lui remettra la somme de 25 000 francs-or mise en jeu. Malgré une blessure au pied, la traversée s'effectuera en 37 minutes, ralliant Les Baraques, près de Calais à Douvres, aux commandes du Blériot XI qu'il a conçu en collaboration avec Raymond Saulnier, équipé d'un moteur 3 cylindres développant 25 chevaux. Il s'agit d'un moteur à soupapes passives à trois cylindres en éventail, fabriqué par Alessandro Anzani.
Le hameau Les Baraques, faisant partie de la commune de Sangatte, sera plus tard rebaptisé Blériot-Plage en son honneur.
La traversée de la Manche réussie, le fidèle Alfred LeBlanc lui avance les fonds pour lancer rapidement la fabrication en série du modèle de cette traversée. Blériot crée une école de pilotage à Pau, ville qu'il a connue lors de son service militaire à Tarbes et où il s'est marié. Le terrain qu'il choisit est situé dans la lande de Pont-Long à 10 km au nord de Pau. C'est un terrain vague à peu près rectangulaire, long de 1 800 mètres et large de 500 mètres environ, couvert d'ajoncs, d'où les eaux s'écoulaient vers le nord-ouest. Il y avait jalonné une ligne médiane via deux pylônes espacés de 1 250 mètres, et dégagé, entre cette médiane et les limites du terrain, une piste large de 100 mètres devant les hangars, réduite à 25 mètres vers les extrémités et se refermant sur elle-même en contournant les pylônes.
Après l'exploit qui le rendit célèbre dans le monde entier, Blériot participe au meeting de Reims à l’automne 1909. Par la suite, il cesse le pilotage pour se concentrer sur le développement et l’industrialisation de ses machines. La compagnie Blériot sait très vite tirer parti de la publicité, notamment avec son premier pilote de démonstration, Adolphe Pégoud.
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Louis Blériot est le premier à traverser la Manche, le 25 juillet 1909 en décollant au lever du soleil, condition exigée par le Daily Mail (journal brit ...

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Le Titanic entre en collision avec un iceberg et coule: 1500 morts


Lors de son voyage inaugural, de Southampton à New York via Cherbourg et Cobh (« Queenstown », à l'époque), il heurte un iceberg sur tribord avant, le 14 avril 1912 à 23 h 40 (heure locale). Il coule le 15 avril 1912 à 2 h 20 au large de Terre-Neuve. Entre 1 490 et 1 520 personnes disparaissent, ce qui fait de cet événement une des plus grandes catastrophes maritimes en temps de paix et la plus grande pour l'époque. Le drame met en évidence les faiblesses des navires de l'époque concernant le nombre de canots de sauvetage limités et les carences dans les procédures d'évacuations d'urgence. Des conférences internationales seront par la suite organisées, entraînant des changements de règlementation encore en vigueur un siècle après la catastrophe.
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Lors de son voyage inaugural, de Southampton à New York via Cherbourg et Cobh (« Queenstown », à l'époque), il heurte un iceberg sur tribord avant, ...

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Assassinat à Sarajevo de l'Archiduc François-Ferdinand:


L’attentat de Sarajevo est l’assassinat perpétré le 28 juin 1914, contre l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l'empire austro-hongrois, et son épouse la duchesse de Hohenberg, par le nationaliste Serbe de Bosnie, Gavrilo Princip, membre du groupe Jeune Bosnie (Mlada Bosna). Cet évènement est considéré comme l’élément déclencheur de la Première Guerre mondiale.
Les autorités hongro-autrichiennes, non sans imprudence, choisirent comme date de la visite de l'archiduc le 28 juin, jour de Vidovdan (une fête religieuse importante chez les Serbes orthodoxes, qui célèbre la Saint-Guy), qui est aussi la date anniversaire de la bataille de Kosovo Polje qui, en 1389, vit la défaite des Serbes devant l'armée turque et l'annexion de leur royaume à l’Empire ottoman pour plus de quatre cent cinquante ans.
Cette date correspondait également au quatorzième anniversaire du mariage (controversé car morganatique) du couple princier, et l'archiduc héritier voulait mettre à profit cette visite en province pour apparaître publiquement avec son épouse et lui faire profiter des honneurs que l’étiquette de la Maison impériale et royale ne lui permettait pas de recevoir à la cour.
1914-07-28 l assassinat de sarajevo precipite la guerre en europe (autriche hongrie)(conflits) (E)
L’attentat de Sarajevo est l’assassinat perpétré le 28 juin 1914, contre l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l'empire austro-ho ...

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mobilisation generale declenchement de la premiere guerre mondiale


17 janvier : les libéraux arrivent au pouvoir en Roumanie. Ion Brătianu devient Premier ministre (fin en février 1918). Il prépare une réforme agraire et une réforme électorale66.
12 février :
Ivan Goremykine devient président du Conseil en Russie (fin en 1916)67.
émission d’un nouveau prêt français à la Russie (500 millions de francs par an pendant 5 ans) pour le développement des chemins de fer stratégiques de l’Ouest68.
17 février : gouvernement Hammarskjöld en Suède (fin en 1917)69.
21 février - 3 septembre : règne éphémère de Guillaume de Wied en Albanie70.
26 février, Irlande du Nord : lancement du Britannic à Belfast71, alors le plus grand paquebot du monde, réquisitionné le 4 août comme navire hôpital (His Majesty's Hospital Ship, HMHS).
14-17 mars, Portugal : création de l’Union ouvrière nationale au congrès de Tomar72.
20 mars : incident du camp de Curragh, en Irlande. Le général Cough et ses officiers préfèrent démissionner plutôt que de combattre les milices protestantes hostiles au Home Rule. Le 18 mars, les unionistes dirigés par Edward Carson ont refusé le sursis de six ans proposé à l’Ulster le 4 mars pour l’application du Home Rule73.
20 mai : le général allemand Moltke demande à la Wilhelmstrasse de faire des préparatifs politico-militaires en vue d’une guerre préventive contre la Russie et la France74.
13 juin : Guillaume II d’Allemagne, rencontrant l’archiduc héritier d’Autriche-Hongrie lui promet un appui « inconditionnel » en cas de nouvelle crise balkanique74.
23 juin : Guillaume II d'Allemagne inaugure les aménagements du canal de Kiel75. Une escadre britannique se rend à Kiel pour une visite de courtoisie, signe du réchauffement germano-britannique dans les premiers mois de 1914.

Arrestation de Gavrilo Princip.
28 juin : assassinat à Sarajevo de l’archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie et de sa femme Sophie par le nationaliste serbe de Bosnie-Herzégovine Gavrilo Princip, membre de la société secrète de la « Main noire ». Bien qu’organisé à l’insu du gouvernement de Belgrade, c’est l’évènement déclencheur de la Première Guerre mondiale. Début d’une crise diplomatique76.
Juin - juillet : grèves massives à Bakou et à Saint-Pétersbourg. L’agitation sociale tombe après le début de la guerre77.
15 juillet : visite du président de la république française Raymond Poincaré et du président du conseil René Viviani en Russie78. Retour en France le 29 juillet.
17 juillet : l’ultimatum autrichien au Royaume de Serbie est mis au point avec les Allemands79.
23 juillet : l’ultimatum autrichien est lancé à la Serbie78.
28 juillet : le gouvernement serbe n’accepte que partiellement l’ultimatum autrichien. L’Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie80. Bombardement de Belgrade78.
29 juillet : le Bureau international socialiste se réunit à Bruxelles pour définir la position de la Deuxième Internationale face à la crise78.
30 juillet :
mobilisation générale en Russie78. 6 550 000 soldats russes sont mobilisés en décembre ; 15 millions en 1917.
mobilisation générale en Autriche-Hongrie dans la nuit du 30 au 31 juillet81. Après s’être opposés à la guerre (István Tisza), les chefs politiques hongrois soutiennent l’effort de guerre autrichien principalement parce qu’ils craignent qu’une victoire russe n’entraîne la sécession des minorités slaves de Hongrie, puis le démantèlement du pays. 3 800 000 soldats seront mobilisés en Hongrie ; 661 000 seront tués, plus de 700 000 blessés et autant fait prisonniers.
l’Espagne proclame sa neutralité82.
31 juillet :
contre l’avis du gouvernement belge, le roi Albert Ier décrète la mobilisation générale83.
le dirigeant socialiste français Jean Jaurès, favorable à la paix, est assassiné par Raoul Villain78. Les pacifistes perdent leur leader.
les Pays-Bas proclament leur neutralité84.
1er août :
mobilisation générale en France et en Allemagne78.
l’Empire allemand déclare la guerre à l’Empire russe78.
2 août : ultimatum allemand à la Belgique et invasion du Luxembourg78. Le gouvernement belge refuse l’ultimatum le lendemain85.
3 août :
premier bombardement aérien de la guerre sur Lunéville86.
l’Allemagne déclare la guerre à la France78.
L’Italie et la Roumanie dénoncent leur alliance défensive avec l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie80.
la Suède déclare sa neutralité puis signe le 8 août un accord avec le Danemark et la Norvège pour la préserver et protéger les intérêts économiques communs des pays scandinaves87.

Soldats d’infanterie prenant part à la défense de Liège dans les faubourgs d’Heistal.
4 août :
invasion allemande de la Belgique conformément au plan Schlieffen-Moltke85. Les Allemands pénètrent en Belgique près d’Aix-la-Chapelle. Le roi Albert Ier lance un appel à la France et à la Grande-Bretagne. On évalue à 6 000 au moins le nombre de civils tués par les soldats allemands durant leur progression en Belgique et dans le Nord de la France en août-septembre 191488.
le Royaume-Uni déclare la guerre à l’Allemagne après la violation par le Kaiser de la neutralité belge80.
le président français Raymond Poincaré appelle à l’Union sacrée à la chambre et au Sénat qui vote les crédits de guerre à l’unanimité89.
les responsables du parti social-démocrate allemand votent le soutient au gouvernement par 78 voix contre 14. Les députés sociaux-démocrates votent à l’unanimité les crédits de la guerre au Reichstag malgré leurs engagements contre la course aux armements90.
1914-08-01 mobilisation generale declenchement de la premiere guerre mondiale (allemagne france)(conflits) (E)
17 janvier : les libéraux arrivent au pouvoir en Roumanie. Ion Brătianu devient Premier ministre (fin en février 1918). Il prépare une réforme agraire ...

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debut du genocide armenien


Le génocide arménien a eu lieu d'avril 1915 à juillet 19161. Les deux tiers2 des Arméniens qui vivaient sur le territoire actuel de la Turquie ont été exterminés au cours des déportations et massacres de grande ampleur3. Il fut planifié et exécuté par le parti au pouvoir à l’époque, le comité Union et Progrès, plus connu sous le nom de « Jeunes-Turcs », dirigeant l'Empire ottoman et engagé dans la Première Guerre mondiale aux côtés des Empires centraux. Considéré comme l'un des tout premiers génocides du xxe siècle, il a coûté la vie à un million deux cent mille Arméniens d'Anatolie et du haut-plateau arménien4.
Préparés et organisés depuis Constantinople, alors capitale de l'empire, les déportations et les massacres ont été mis en œuvre à l'échelle locale par les responsables des divers districts et provinces chargés de rassembler leurs administrés arméniens, ainsi que par les soldats et gendarmes ottomans qui escortaient les convois jusqu'au désert et procédaient eux-mêmes à des exécutions ou laissaient libre cours à la violence de groupes de bandits armés (surtout des Kurdes, qui étaient en concurrence séculaire avec les Arméniens dans le sud-est anatolien) ou de criminels libérés en nombre par les autorités afin de renforcer les rangs des forces combattantes ottomanes et regroupés dans ce qui sera connu comme l'« Organisation spéciale »5.
Sa reconnaissance politique à travers le monde fait encore l'objet de débats et de controverses, à cause de la négation de ce génocide, notamment en Turquie. En décembre 2011, le génocide est reconnu par 21 pays6.
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Le génocide arménien a eu lieu d'avril 1915 à juillet 19161. Les deux tiers2 des Arméniens qui vivaient sur le territoire actuel de la Turquie ont &eacu ...

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Accord secret Sykes-Picot sur le partage des colonies turques du Proche-Orient entre la France et le Royaume-Uni: Liban Syrie, Jordanie, Irak


Les accords de Sykes-Picot, sont des accords secrets signés le 16 mai 1916, entre la France, la Grande-Bretagne et la Russie tsariste, prévoyant le partage du Moyen-Orient, c'est-à-dire l'espace compris entre la mer Noire, la mer Méditerranée, la mer Rouge, l'océan Indien et la mer Caspienne entre ces puissances, à la fin de la guerre suivant le dicton « diviser pour régner ».

l'accord Sykes-Picot est conclu entre la France et le Royaume-Uni à Downing Street entre Sir Mark Sykes, et M. François Georges-Picot. Il prévoit à terme un dépeçage de l'espace compris entre la mer Noire, la mer Méditerranée, la mer Rouge, l'océan Indien et la mer Caspienne, alors partie intégrante de l'Empire ottoman. La Russie tsariste participe aux délibérations et donne son accord, comme l'Italie, aux termes du traité secret.

Le Moyen-Orient est découpé, malgré les promesses d'indépendance faites aux Arabes, en 5 zones :

1. zone bleue française, d'administration directe formée du Liban actuel et de la Cilicie;
2. zone arabe A, d'influence française comportant le nord de la Syrie actuelle et la province de Mossoul;
3. zone rouge britannique, d'administration directe formée du Koweït actuel et de la Mésopotamie;
4. zone arabe B, d'influence britannique, comprenant le sud de la Syrie actuelle, la Jordanie actuelle et la future Palestine mandataire;
5. zone brune, d'administration internationale comprenant Saint-Jean-d'Acre, Haïfa et Jérusalem. La Grand-Bretagne obtiendra le contrôle des ports d'Haifa et d'Acre.

L’accord Sykes-Picot doit faire face à une double opposition : la révolte kémaliste en Anatolie en opposition au traité de Sèvres ainsi qu'à l'installation des pouvoirs arabes du Shérif Hussein et de ses fils comme à Damas (que l'accord rattache à la domination française). C’est donc par les armes que cet accord sera concrétisé avec d'abord un recul en Anatolie et la perte par les Français d'Alexandrette, aussi s'ensuit une lutte contre Fayçal pour lui faire quitter Damas, ce qui sera fait, les anglais l'installant sur le trône irakien. C’est l'accord de San Remo qui enterine et légalise l’accord avec un mandat en bonne et due forme de la SDN. La France reçoit donc mandat du Liban et de la Syrie, la Grande-Bretagne de l'Irak (agrandi de Kirkouk cédé par les Français en échange d'une participation aux bénéfices pétroliers de la région), de la Transjordanie et de la Palestine.
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Les accords de Sykes-Picot, sont des accords secrets signés le 16 mai 1916, entre la France, la Grande-Bretagne et la Russie tsariste, prévoyant le partage du Moyen-O ...

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Assassinat de Raspoutine par le prince Félix Youssoupov


Youssoupov lui présente un crucifix en cristal, lui dit de prier et au moment où le moine entame son signe de croix, lui tire une balle en pleine poitrine. Raspoutine s’écroule. Les complices arrivent, on traîne Raspoutine hors de la pièce et de la peau d’ours sur laquelle il s’est effondré, et on ferme la porte à clef.
Plus tard, le prince, pris du désir de revoir sa victime, prend le pouls qu’il ne trouve pas, vérifie qu’il est bien mort. Mais au moment où il va sortir de la pièce, Raspoutine ouvre les yeux, et « bondit sur ses jambes, l’écume à la bouche » avant de tenter d’étrangler Youssoupov, tandis que « le sang coule de ses lèvres », et scande le prénom de son assassin, Felix. Pourichkévitch accourt au son des cris alors que Raspoutine tente de sortir de la maison : selon ses mémoires, il tire quatre coups de feu (dont un dans le dos et un dans l'arrière de la tête, tirés à distance alors que l'autopsie montre le contraire) et Raspoutine s’abat sur le perron7. Le corps est rapporté à l’intérieur et Youssoupov raconte : « ma tête éclatait, mes idées se brouillaient. La rage et la haine m’étouffaient. J’eus une sorte d’accès. Je me précipitai sur lui et commençai à le frapper avec une matraque de caoutchouc, comme si j’étais atteint de folie ». Un troisième tireur — l'autopsie montra qu'au moins trois pistolets différents furent utilisés —, plus expérimenté que les deux autres, tira précisément sa balle au centre du front à l'aide d'un revolver Webley. Une enquête basée sur les rapports du Secret Intelligence Service montre que les Britanniques redoutaient que Raspoutine veuille retirer les troupes russes de la première guerre mondiale et suggère que ce tireur est l'officier du renseignement anglais Oswald Rayner.
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Youssoupov lui présente un crucifix en cristal, lui dit de prier et au moment où le moine entame son signe de croix, lui tire une balle en pleine poitrine. Raspoutin ...

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Russie: les bolcheviks s'emparent du pouvoir à Petrograd: debut de la Grande Revolution Russe


L'insurrection éclate dans la nuit du 24 au 25 octobre. Le Comité militaire révolutionnaire dirigé par Trotsky et composé d’ouvriers armés, de soldats et de marins, la dirige depuis l'Institut Smolny, quartier général de Lénine et des bolcheviks. Ses objectifs sont l'occupation des points stratégiques de la ville, ponts, gares, poste centrale, central téléphonique et télégraphique, et en dernier lieu le Palais d'Hiver, siège du gouvernement provisoire.
Les évènements se déroulent presque sans effusion de sang. Le Central télégraphique est occupé vers 2 h du matin, suivi de l'Hôtel des Postes et de l'Hôtel militaire. Le Central téléphonique est occupé par Felix Dzerjinski vers 7 h. Le gouvernement a ordonné de lever les ponts sur la Neva pour couper le centre-ville des quartiers ouvriers : peine perdue, ils sont occupés sans un tir par les gardes rouges, et rabaissés. Dans la matinée du 25, Kerensky quitte Petrograd pour chercher des renforts, tandis qu'à 10 h, une proclamation de Lénine annonce la déposition du gouvernement provisoire6.
Le Palais d'Hiver, siège du gouvernement, défendu par un millier de soldats (dont un bataillon féminin), cède dans la nuit du 25 au 26 après un « assaut » confus (en fait une infiltration progressive, tandis que de nombreux défenseurs se sont progressivement retirés7) pendant lequel soldats et gardes rouges tirent en l'air, on dénombra six morts.
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L'insurrection éclate dans la nuit du 24 au 25 octobre. Le Comité militaire révolutionnaire dirigé par Trotsky et composé d’ouvriers arm&ea ...

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Le tsar Nicolas II et tous les membres de sa famille sont exécutés sur l'ordre du soviet régional d'Oural


Le tsar Nicolas II, son épouse Alexandra et leurs cinq enfants qui ont été faits prisonniers sont exécutés par la Tcheka, la police politique de Lénine à Ekaterinbourg, le 17 juillet 1918, huit mois après la prise du pouvoir par les bolcheviks. Ils ont été canonisés comme martyrs par l'Eglise orthodoxe russe en août 2000.
Les corps des membres de la famille Romanov - ceux du tsar, de sa femme et de trois de leurs filles - extraits d'une fosse commune d'Ekaterinbourg en 1991 ont été officiellement identifiés en 1998 par le gouvernement russe et inhumés en grande pompe dans l'ancienne capitale impériale Saint-Pétersbourg. Une vive polémique sur leur authenticité avait eu lieu à l'époque, l'Eglise orthodoxe russe ayant mis en doute les résultats des tests ADN
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Le tsar Nicolas II, son épouse Alexandra et leurs cinq enfants qui ont été faits prisonniers sont exécutés par la Tcheka, la police politique de ...

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Signature du traité de Versailles (fin de la guerre 14-18, fixation des reparations de guerre)


Le traité de Versailles de 1919 désigne le traité de paix entre l'Allemagne et les Alliés, signé à l'issue de la Première Guerre mondiale.
Élaboré au cours de la conférence de Paris, le traité fut signé le 28 juin 1919, dans la galerie des Glaces du château de Versailles et promulgué le 10 janvier 1920. Il annonça la création d'une Société des Nations et détermina les sanctions prises à l'encontre de l'Allemagne et de ses alliés. Celle-ci, qui n'était pas représentée au cours de la conférence, se vit privée de ses colonies et d'une partie de ses droits militaires, amputée de certains territoires et astreinte à de lourdes réparations économiques. Ces indemnités restent cependant inférieures, par rapport à la richesse nationale, à ce que la France avait dû payer aux Alliés en 1815. L'ambiance est assez tendue, les vaincus doivent traverser la galerie des glaces sous le regard des vainqueurs, d'ailleurs Clemenceau accueille les allemands en disant "L'heure du lourd règlement de compte est venu".
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Le traité de Versailles de 1919 désigne le traité de paix entre l'Allemagne et les Alliés, signé à l'issue de la Première Guerre mo ...

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URSS: mort de Lenine Staline lui succède


Nous sommes à l'été 1923 et Lénine, le révolutionnaire russe et fondateur de l'URSS, n'est plus que l'ombre de lui-même. Tout a commencé deux ans plus tôt, en 1921. Vladimir Ilitch Oulianov a alors 51 ans. Souffrant de maux de tête et d'insomnies, il éprouve des difficultés à maintenir son rythme de travail habituel. Autre signe inquiétant : lui qui a toujours été un bon orateur a parfois du mal à trouver ses mots et il claque impatiemment des doigts comme pour les obliger à venir plus vite. En mai 1922, il est victime d'un premier accident vasculaire cérébral dont il se remet en quelques mois. En décembre, un deuxième AVC le frappe qui marque la fin de sa carrière politique en même temps qu'il paralyse son côté droit. En mars 1923, une troisième attaque cérébrale le prive définitivement de la parole.

Lénine meurt le 21 janvier 1924 à l'âge de 53 ans. Même si ses médecins avaient pu penser que l'origine de ses problèmes de santé était liée aux deux balles restées dans son corps après l'attentat dont il avait été victime en 1918, la cause directe du décès ne fait guère de doute aujourd'hui. En effet, l'autopsie a montré que les AVC à répétition de Lénine étaient dus à une importante athérosclérose de ses artères cérébrales. Celles-ci s'avérèrent presque bouchées et ne laissaient quasiment plus passer de sang.
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Nous sommes à l'été 1923 et Lénine, le révolutionnaire russe et fondateur de l'URSS, n'est plus que l'ombre de lui-même. Tout a commenc&eac ...

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le Spirit of St Louis est le premier avion à traverser l'atlantique


Le Spirit of St. Louis est l'avion utilisé par l'aviateur américain Charles Lindbergh pour effectuer la première traversée aérienne de l'Océan Atlantique de New York à Paris en solitaire et sans escale, les 20 et 21 mai 1927.
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Le Spirit of St. Louis est l'avion utilisé par l'aviateur américain Charles Lindbergh pour effectuer la première traversée aérienne de l'Oc&eacut ...

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new-york jeudi noir a la bourse de Wall Street, debut de la grande depression


Le krach de 1929 est une crise boursière qui se déroula à la Bourse de New York entre le jeudi 24 octobre et le mardi 29 octobre 1929. Cet événement, le plus célèbre de l'histoire boursière, marque le début de la Grande Dépression, la plus grande crise économique du xxe siècle. Les jours-clés du krach ont hérité de surnoms distincts : le 24 octobre est appelé « jeudi noir », le 28 octobre est le « lundi noir », et le 29 octobre est le « mardi noir », dates-clés de l'histoire boursière. Conséquence directe, aux États-Unis, le chômage et la pauvreté explosent pendant la Grande Dépression et poussent quelques années plus tard à une réforme agressive des marchés financiers.
Mais outre cette crise économique, de nombreux spécialistes de la crise de 1929, historiens et économistes, montrent comment ce krach boursier a déstabilisé les politiques économiques allemandes, permettant dans une certaine mesure l'arrivée au pouvoir du parti NSDAP à la suite du retrait brutal des capitaux américains d'Allemagne.
1929 krach boursier a Wall Street debut de la grande depression (E)
Le krach de 1929 est une crise boursière qui se déroula à la Bourse de New York entre le jeudi 24 octobre et le mardi 29 octobre 1929. Cet événem ...

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la collectivisation forcee provoque de grandes famines en Union Sovietique


Les famines soviétiques de 1931-1933 ont touché l'ensemble de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) dans les années 1931-1933, faisant entre 6 et 8 millions de morts selon les estimations. Cet épisode tragique est longtemps resté un sujet tabou en Union soviétique. Les régions particulièrement touchées furent le centre et l'est de l'Ukraine, le Sud de la Biélorussie, les rives de la Volga, la région des terres noires du Centre de la Russie, les régions des cosaques du Don et du Kouban, le Caucase du Nord, le nord du Kazakhstan, le sud de l'Oural et la Sibérie occidentale

L'exode rural est la conséquence de l'industrialisation à toute vitesse, amenant ainsi à une chute brutale de la démographie paysanne et un entassement urbain sans urbanisation antérieure. Dans les pays occidentaux, l'exode rural par l'industrialisation de la société fut historiquement beaucoup plus lent ; des famines plus locales ou disettes y furent cependant constatées. En Russie, cette désertification rapide des campagnes fit s'effondrer une production agricole de type féodal déjà faible. Comme ce fut le cas dans les années 1880-1890, l'importation de l'agriculture servait au développement des secteurs industriels, provocant la famine russe de 1891-1892. Par ailleurs, l'industrie russe - comme tout le monde industriel - subit également la crise de 1929. Ces événements se font au détriment des intérêts de l'ensemble des activités rurales du pays. De plus, le climat en Russie joue un rôle prépondérant. Un optimum des températures automnales de la Russie à la Pologne et à la Laponie (1929-1938) s'observe par les avancées du bouleau vers le Nord.
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Les famines soviétiques de 1931-1933 ont touché l'ensemble de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) dans les années 1931-1933, f ...

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les nazis créent a Auschwitz-Birkenau en Pologne un camp d'extermination pour les juifs d'Europe


Auschwitz-Birkenau ou plus simplement Auschwitz (en allemand : Konzentrationslager Auschwitz : Camp de concentration d'Auschwitz) est le plus grand camp de concentration et d'extermination du Troisième Reich. Sa localisation est partagée entre les villes d'OÅ›wiÄ™cim (Auschwitz en allemand) et de Brzezinka (Birkenau en allemand), annexées au Reich (province de Haute-Silésie) après l'invasion de la Pologne.
Ce camp de concentration, dirigé par les SS, a été créé en mai 1940 et libéré par l'Armée rouge le 27 janvier 1945. En cinq années, plus de 1,1 million d'hommes, de femmes et d'enfants, moururent à Auschwitz, dont 900 000 immédiatement à la sortie des trains qui les y transportaient. 90 % de ces personnes étaient juives. Ces victimes de la solution finale étaient tuées dans les chambres à gaz ou parfois par arme à feu, mais elles mouraient aussi de maladies, de malnutrition, de mauvais traitements ou d'expériences médicales.
En raison de sa taille, Auschwitz est considéré comme le symbole des meurtres en masse commis par les nazis, et plus particulièrement celui du génocide des Juifs, au cours duquel près de six millions d'entre eux furent assassinés.
Comme les autres camps de concentration nazis, Auschwitz était sous les ordres de Heinrich Himmler et de la SS. Le responsable du camp fut le SS-Obersturmbannführer Rudolf Höss jusqu'à l'été 1943, remplacé ensuite par Arthur Liebehenschel et Richard Baer. Rudolf Höss a fourni des descriptions détaillées du fonctionnement du camp dans son autobiographie et lors du procès de Nuremberg. Retrouvé par les Alliés en Bavière où il se cachait sous une fausse identité, il fut condamné à mort par un tribunal polonais et pendu en 1947 face au crématorium d'Auschwitz I.
Monument historique et culturel majeur qui participe au « devoir de mémoire », Auschwitz est depuis 1979 inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
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Auschwitz-Birkenau ou plus simplement Auschwitz (en allemand : Konzentrationslager Auschwitz : Camp de concentration d'Auschwitz) est le plus grand camp de concentration et d'exter ...

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Varsovie - l'espace de l'ancien ghetto juif imposé par les nazis


VARSOVIE, 19 nov 2008 (AFP) - Vingt-et-une plaques commémoratives ont été installées au coeur de Varsovie pour marquer l'enceinte de l'ancien ghetto où, pendant la seconde guerre mondiale, les nazis avaient enfermé 450.000 juifs avant de les exterminer.
La ville de Varsovie, le ministère de la Culture et l'Institut historique juif (ZIH) ont officiellement inauguré mercredi cette initiative.
"Le 16 novembre 1940, les nazis ont enfermé les juifs de Varsovie dans le ghetto. Nous avons choisi cette date pour inaugurer le programme", a expliqué Eleonora Bergman, une responsable du projet.
"Le ghetto de Varsovie a été le plus grand ghetto sur la terre polonaise sous l'occupation nazie. Un lieu terrible d'isolement et de mort pour un tiers de la population de la ville", a déclaré la mairesse de Varsovie, Hanna Gronkiewicz-Waltz, lors de la cérémonie d'inauguration.
Les plaques ont été installées tout au long de l'enceinte initiale du ghetto, c'est-à-dire le quartier délimité en novembre 1940 par les nazis sur 307 hectares dans le centre de la capitale.
Des photos d'avant-guerre et du temps du ghetto, avec des légendes en polonais et en anglais, accompagnent les plaques.
"Ce programme a une signification particulière. C'est un moyen pour lutter contre l'amnésie, la plus grave des maladies dans la vie des sociétés", a souligné un vice-ministre de la Culture, Tomasz Merta.
"Le programme permet de rappeler l'histoire dramatique de Varsovie. Grâce à ces plaques, plus de gens seront conscients de ce que fut le ghetto de Varsovie", s'est félicité le grand rabbin de Pologne, Michael Schudrich.
Après avoir envahi la Pologne en 1939, les nazis isolèrent progressivement les juifs, qui constituaient 10% de la population du pays, dans des ghettos avant de les assassiner méthodiquement dans les camps d'extermination.
Au fur et à mesure des déportations des juifs, les Allemands ont rétréci le ghetto qui, en 1942, ne couvrait plus que quelque 100 hectares, avec 60.000 survivants.
En avril 1943, un millier de jeunes juifs du ghetto décidèrent d'attaquer les nazis pour mourir l'arme à la main plutôt que de se faire tuer sans résistance dans le cadre de "la solution finale".
Après avoir écrasé l'insurrection, les nazis rasèrent le quartier, comme ils le firent un an et demi plus tard avec pratiquement toute la ville après le soulèvement manqué de la résistance polonaise.
Il reste très peu de choses du ghetto, quelques fragments du mur, quelques bâtiments d'avant-guerre, comme ceux de la rue Prozna ou encore la synagogue Nozyk, utilisée comme une écurie par l'armée allemande.
Après la guerre, le régime communiste a largement modifié l'agencement du quartier, en y construisant partout des blocs de logements sociaux.
"Les plaques font renaître mes plus durs souvenirs, ma fuite du ghetto, la séparation avec ma mère et ma petite soeur qui y sont restés, leur mort", dit Estera Migdalska, 78 ans, venue participer à la cérémonie.
Avant la Seconde guerre mondiale, Varsovie qui comptait 1,3 million habitants était la 2e ville juive du monde après New York, avec une communauté de 380.000 personnes.
mc/mrm/juv tf
1940-11-26-ghetto (E) (Atlas)
VARSOVIE, 19 nov 2008 (AFP) - Vingt-et-une plaques commémoratives ont été installées au coeur de Varsovie pour marquer l'enceinte de l'ancien ghetto o&u ...

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Winston Churchill dans Londres bombarde


Le Blitz (terme allemand signifiant « éclair ») est le nom donné à la campagne de bombardements stratégiques durant la Seconde Guerre mondiale mené par la Luftwaffe, l'aviation allemande, contre le Royaume-Uni du 7 septembre 1940 au 21 mai 1941. Il s'agit de l'opération la plus connue de la bataille d'Angleterre. À ne pas confondre avec le Blitzkrieg, guerre éclair.

Elle toucha principalement Londres mais également Coventry, Plymouth, Birmingham et Liverpool, et aussi les villes historiques de Cantorbéry et Exeter et la station balnéaire de Great Yarmouth.

14 621 civils furent tués et 20 292 blessés selon des chiffres officiels. Près de 3,75 millions de Britanniques évacuèrent Londres et les principales villes.
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Le Blitz (terme allemand signifiant « éclair ») est le nom donné à la campagne de bombardements stratégiques durant la Seconde Guerre mondia ...

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Dmitri BALTERMANTS - Mao Tsé Toung dansant


Tirage argentique, c.1965 , Photo , 8 1/2x11 5/8 in, 21,5x29,5 cm
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Tirage argentique, c.1965 , Photo , 8 1/2x11 5/8 in, 21,5x29,5 cm ...

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Hawai, Pearl Harbour , lieu de l'attaque japonaise du 7 decembre 1941


À la veille de l'attaque japonaise du dimanche 7 décembre 1941 à 8 heure 15, la flotte de guerre américaine du Pacifique, stationnée à Pearl Harbor, comprenait 86 unités : 28 destroyers, 9 croiseurs, 8 cuirassés, 5 sous-marins, un cuirassé-cible (l'USS Utah) et une trentaine de bâtiments auxiliaires. On comptait enfin 25 000 hommes sur la base et 231 avions dans l’île. Le général Walter Short était le commandant des forces terrestres, tandis que la flotte du Pacifique était sous les ordres de l'amiral Husband Kimmel. La défense des installations et des ateliers de réparation était assurée par 35 B-17, la DCA et les défenses littorales.
L'escadre japonaise comportait 353 avions, elle était située à environ 300 km au nord d'Oahu, à bord de 6 porte-avions. L'attaque se fit en deux vagues. La première attaque eut lieu à 7h49 précise et était composée de 43 chasseurs, 49 bombardiers à haute altitude, 51 bombardiers en piqué et 40 avions lance-torpilles. Les forces aériennes américaines disponibles à Hawaï ce jour-là étaient de 231 avions mais beaucoup furent endommagés au sol et ne purent servir. La première vague a pu bénéficier de l'effet de surprise malgré le fait que les renseignements américains possédaient les codes japonais, car ils n'ont déchiffré le message annonçant l'attaque sur Pearl Harbor qu'environ une demi-heure après l'attaque.
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À la veille de l'attaque japonaise du dimanche 7 décembre 1941 à 8 heure 15, la flotte de guerre américaine du Pacifique, stationnée à Pea ...

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rafle du vélodrome d'hiver à Paris


La rafle du Vélodrome d'Hiver, souvent appelée rafle du Vel’ d'Hiv1,2 ou rafle du Vel’ d'Hiv’3, est la plus grande arrestation massive de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Entre les 16 et 17 juillet 1942 plus de 13 000 personnes, dont près d'un tiers étaient des enfants, ont été arrêtées4 dans Paris et sa banlieue ; presque tous ont été assassinés, moins de cent ont survécu à leur déportation5.

Effectuées à la demande du régime nazi — qui, dans le cadre de sa politique d'extermination de toutes les populations israélites d'Europe, organise, en juillet 1942, une rafle à grande échelle de Juifs dans plusieurs pays européens, l'« opération Vent printanier » —, ces arrestations ont été menées avec la collaboration de 7 000 policiers et gendarmes français6, sur ordre du gouvernement de Vichy, après des négociations avec l'occupant menées par René Bousquet, secrétaire général de la police nationale4. À la suite de ces négociations, initiées par Pierre Laval, les Juifs de nationalité française avaient été exclus de cette rafle qui concernait essentiellement les Juifs étrangers ou apatrides réfugiés en France
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La rafle du Vélodrome d'Hiver, souvent appelée rafle du Vel’ d'Hiv1,2 ou rafle du Vel’ d'Hiv’3, est la plus grande arrestation massive de Juifs r&ea ...

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les allemands détruisent le ghetto de Varsovie


Le ghetto de Varsovie était le plus important ghetto juif de la Seconde Guerre mondiale. Situé au centre de Varsovie, il fut créé en 1940 et pratiquement détruit en mai 1943 après l'insurrection de ses occupants contre les nazis. Il rassembla jusqu'à 380 000 personnes
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Le ghetto de Varsovie était le plus important ghetto juif de la Seconde Guerre mondiale. Situé au centre de Varsovie, il fut créé en 1940 et pratiquemen ...

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débarquement all!é en Normandie


La bataille de Normandie est l'une des grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale sur le théâtre militaire européen. Elle se déroule entre juin et août 1944 en Normandie, et permet aux Alliés d’ouvrir un nouveau front en Europe de l'Ouest, face aux troupes du Troisième Reich. Elle débute le 6 juin 1944 — appelé Jour J — par le débarquement (codé opération Neptune) et le parachutage des premières troupes alliées sur et aux abords des plages de l'ouest du Calvados et de l'est du Cotentin pour finir entre le 19 août 1944 (fermeture de la Poche de Falaise) et le 29 août (fin des opérations de traversée de la Seine par l'armée allemande), simultanément avec la Libération de Paris le 25 août. Son effet est renforcé par l’opération Bagration lancée le 22 juin par Staline et par le débarquement de Provence le 15 août. Certains historiens considèrent que la bataille de Normandie s'achève le 12 septembre avec la libération du Havre.

Plus de 70 ans après, cette bataille reste la plus grande opération logistique de débarquement, trois millions de soldats principalement américains, britanniques, canadiens, australiens, néo-zélandais mais aussi d'autres forces alliées (Forces françaises libres, Armée polonaise de l'Ouest, belges, tchécoslovaques, néerlandaises et norvégiennes) traversant la Manche pour débarquer en Normandie dont plus de 150 000 le jour J.
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La bataille de Normandie est l'une des grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale sur le théâtre militaire européen. Elle se déroule entre juin et a ...

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Oradour-sur-Glane, village du limousin victime de la barbarie nazie


PARIS, 10 juin 2009 (AFP) - Le village martyr d'Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), où se rend mercredi le Premier ministre François Fillon, a été le théâtre il y a soixante-cinq ans d'un massacre de civils par les nazis.
Le 10 juin 1944, 642 personnes, dont 207 enfants et 245 femmes, de cette bourgade située à une vingtaine de kilomètres de Limoges, sont fusillés ou brûlés par une unité SS remontant de Toulouse vers le front de Normandie.
En début d'après-midi, 150 soldats de la 2e division Das Reich encerclent Oradour, sous le commandement du général Heinz Lammerding.
Prétextant un contrôle d'identité, ils rassemblent la population sur le champ de foire. Le village, qui abrite provisoirement des réfugiés, parmi lesquels une soixantaine d'Alsaciens et de Lorrains, est particulièrement animé en ce samedi.
Les SS réclament une liste d'otages, que le maire refuse de désigner, consentant seulement à se sacrifier lui-même et, au besoin, sa famille. Hommes, femmes et enfants sont alors séparés en deux groupes.
Les hommes sont répartis dans des granges, forges et garages, puis abattus à la mitrailleuse. Recouverts de paille, tous les corps sont brûlés. Cinq hommes parviendront à s'échapper.
Parallèlement, débute le massacre des femmes et des enfants, enfermés dans l'église. Les Allemands y répandent une sorte de gaz suffocant, puis mettent le feu. Une femme survivra.
D'autres soldats tuent au hasard des rues et des champs pour éliminer tout témoin, puis incendient le village.
Ralentie dans sa progression vers le nord par les sabotages de la Résistance, Das Reich s'était déjà livrée à des représailles sanglantes, destinées à priver les maquisards du soutien de la population. La veille, à Tulle (Corrèze), 99 civils avaient été pendus aux balcons et aux lampadaires.
La "gratuité" du massacre de ce village qui n'avait jamais résisté à l'occupant, en fait rapidement un symbole de la barbarie nazie, occultant en partie l'horreur de Tulle.
Les ruines d'Oradour sont classées monument historique en 1945.
Le 12 janvier 1953, sept Allemands et 14 Alsaciens (dont treize enrôlés de force dans la Wehrmacht) ont été jugés par le tribunal militaire de Bordeaux, qui prononcera deux condamnations à mort, commuées par la suite, et des peines de travaux forcés.
Le 20 février, une loi votée par le Parlement sous la pression des élus alsaciens hostiles à l'idée que "Malgré-nous" et soldats allemands puissent être mis sur le même plan, amnistiera les 13 "Malgré-nous", suscitant la colère à Oradour.
En signe de protestation, les représentants de l'Etat ne seront pas invités aux commémorations du massacre pendant plus de vingt ans.
Les déclarations du président François Mitterrand le 10 juin 1994, puis l'inauguration, en juillet 1999, du Centre de la Mémoire par le président Jacques Chirac ont traduit la réconciliation des mémoires locale et nationale.
anb-abk/bc/pad/cgd/fj
1944-06-10-oradour (E) (Atlas)
PARIS, 10 juin 2009 (AFP) - Le village martyr d'Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), où se rend mercredi le Premier ministre François Fillon, a été le th&e ...

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les troupes soviétiques lancent leur grande offensive vers l'ouest (opération Bagration)


1944-06-22 operation Bagration - les troupes russes lancent leur grande offensive vers l ouest (E)
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conference monetaire de Bretton Woods - création du système monétaire mondial


1944-07-22 conference monetaire de Bretton Woods (E)
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debarquement en Provence


1944-08-15 debarquement en provence (E)
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liberation de Paris


1944-08-25 liberation de paris (E)
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conference de Yalta: le nouveau partage du monde


1945-02-04 conference de yalta (E)
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Reims - capitulation de l'Allemagne


1945-05-08 Reims - capitulation de l Allemagne (E)
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San Francisco - creation de l'ONU (Organisation des Nations Unies)


1945-06-26 San Francisco - creation de l ONU (E)
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conference de Potsdam creation des zones d occupation en Allemagne


1945-07-26 conference de Potsdam creation des zones d occupation en Allemagne (E)
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les communistes du viet-minh prennent possession du pouvoir entrainant la guerre d indochine avec la France


En août 1945, le Viêt Minh, mouvement indépendantiste viêtnamien d'obédience communiste, profitant de la prise de contrôle de l'Indochine par les Japonais, cinq mois auparavant, dans le contexte de la Guerre du Pacifique, prit le pouvoir de la colonie française. Si le Gouvernement provisoire de la République française ne tarda pas à envoyer un Corps expéditionnaire afin de reprendre en main son territoire, la situation se mua rapidement, après novembre 1946, en guerre ouverte entre forces du Viêt Minh et Français.

Le conflit peut être divisé en deux phases historiques. La première, entre 1946 et 1949, voit le Viêt Minh appliquer une guérilla meurtrière. La guerre est alors semblable à une simple lutte de décolonisation. Mais l'aspect communiste du Viêt Minh, le déclenchement de la Guerre de Corée en 1950, l'avènement d'une Chine communiste en 1949 qui assura une aide logistique importante au Viêt Minh et la confrontation de plus en plus avouée entre les États-Unis et le monde marxiste-léniniste, achevèrent de procurer à la guerre d'Indochine la figure d'un conflit armé ancré dans la Guerre froide. C'est la seconde phase, qui s'étend de 1949 jusqu'à la fin des combats, en 1954 : tout en bénéficiant de l'aide matérielle et logistique des Américains, les Français menèrent lors de cette période une guerre de plus en plus directe et frontale avec leurs ennemis, dont le soutien de la part des Chinois allait leur permettre de mettre sur pied une véritable armée conventionnelle et formée.

Malgré l'intervention indirecte américaine, les forces françaises, exténuées par la résistance adverse et plusieurs années de combats de plus en plus impopulaires en métropole, durent renoncer, surtout après la lourde défaite de Dien Bien Phu de mai 1954. Les Accords de Genève, signés en juillet 1954, consacraient le départ des Français de l'Indochine et la division du Viêt Nam en deux États indépendants et distincts : la République démocratique du Viêt Nam au nord, pro-communiste, et l'État du Viêt Nam au sud, installé par la France. Ce dernier allait être remplacé, après un Coup d'État en 1955, par la République du Viêt Nam, alliée des États-Unis.

Considérée comme la Première Guerre d'Indochine, la guerre entre Français et Viêt Minh, outre un lourd bilan humain et matériel, aura d'importantes conséquences dans l'avenir du Viêt Nam, du Laos et du Cambodge. Le départ des Français laissera en effet Américains et Nord-vietnamiens, soutenus par la Chine et l'URSS, face à face. Très tôt allait éclater la Seconde Guerre d'Indochine (soit la Guerre du Viêt Nam), qui débouchait, en 1975, sur la victoire complète du Nord-Viêt Nam et du communisme dans cette partie de l'Asie, avec l'absorption par le Nord-Viêt Nam de la République du Viêt Nam.
1945-08-00 les communistes du viet-minh prennent possession du pouvoir entrainant la guerre d indochine (france viet-nam) (E)
En août 1945, le Viêt Minh, mouvement indépendantiste viêtnamien d'obédience communiste, profitant de la prise de contrôle de l'Indochine par ...

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Hiroshima les USA lancent leur première bombe atomique sur le Japon


1945-08-06 Hiroshima - les USA larguent la bombe atomique (E)
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capitulation du Japon - fin de la deuxième guerre mondiale


1945-09-02 capitulation du Japon (E)
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fin du proces de Nuremberg: 12 dignitaires nazis sont condamnes a mort et exécutés par pendaison


1946-10-01 fin du proces de Nuremberg (E)
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